Saison 1 : 4/10
Il est clair que pour moi le visionnage de "Life" va s'achever à l'issue de cette saison inaugurale.
Compte tenu de la réputation de cette série policière (6,8 de moyenne, aussi bien au global que chez mes éclaireurs, la vache!), c'est une vraie déception, qui n'a cessé de se confirmer au fur et à mesure des 11 épisodes. Et même le charme méditerranéen de la délicieuse Sarah Shahi ne peut à lui seul inverser la tendance.
Alors de deux choses l'une :
- soit la série de NBC est tellement ancrée dans les années 2000 (un anti-héros marginal et désabusé, un tandem d'enquêteurs en mode attraction-répulsion, un procedural vaguement soutenu d'un timide fil rouge...) que sa découverte dix ans plus tard la rend automatiquement obsolète
- soit le fait d'avoir suivi "The mentalist" (lancé quasiment à la même époque) m'aura totalement immunisé contre ce type de cop show à la tonalité légère, type "Castle", "Bones", "Rizzoli et Isles" etc...
Toujours est-il que je n'ai jamais été charmé par les quelques atouts de "Life" (un pitch assez prometteur, une pointe d'humour, un héros à la personnalité potentiellement rafraîchissante), et que j'ai trouvé la série créée par Rand Ravich tout juste regardable, à peine divertissante, très vite irritante. Comme ses consoeurs évoquées plus haut, "Life" se moque de toute vraisemblance, de sorte que mille détails font tiquer à chaque épisode, et puis moins objectivement, la gueule de Damian Lewis ne me revient pas, je dois l'admettre.
Plus grave, les enquêtes one-shot sont majoritairement mal écrites, sans surprises et sans intérêt.
Quand au fil rouge du complot fomenté contre le héros (incarcéré à tort pendant 12 années, rappelons le), il est réduit à la portion congrue (quelques minutes par épisode tout au plus), et de toute façon ne parvient jamais à susciter un intérêt débordant.
Si bien qu'on n'en sait guère plus sur la question à l'issue de cette saison initiale, et que j'abandonne donc Charlie Crews à son triste sort sans le moindre regret.