See you in another life, brother.
Allez gros objectif de cette critique : vous donner envie de voir la série, la faire remonter dans votre estime sinon et surtout, SURTOUT, prendre exemple sur les scénaristes et ne pas commettre la même erreur qu'eux : embrouiller 80% du public avec des théories incongrues et un schéma narratif trilatéral ( ça existe non ? ).
Parce que franchement soyons décent, déclarons ironiquement que la grande force de Lost c'est de parler de trucs dont on a PAS DU TOUT rien à branler :
- prend ça la fumée noire qui fait un bruit de chaîne de vélo,
- prend ça la réalité alternative,
- prend ça le Black Rock,
- prend ça Kate.
Alors je sais qu'à première vue ça a pas l'air, mais pour moi Lost est bien la plus grande série de tous les temps, si si la famille. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'a pas de défauts, loin de là. Mais seulement des qualités qui suffisent à faire oublier le reste. Bon pour ne pas faire mon gros fan boy je vais pas m'éterniser sur ce qui vaut le détour : idée de base, nombreuses digressions du scénario parfois brillantes, toujours enrichissant la série ; innovation majeure dans le schéma narratif d'une série télévisée ; innovation majeure dans la série télévisée, point ( mort subite des personnages principaux notamment ) ; acteurs très bons en majorité ; beauté des paysages, de la photo ; compostions originales franchement bandantes de Giacchino ; etc...
Un soin apporté aux personnages qui reste quand même le major asset du show, avec la capacité à créer le buzz ( cf. LostExperience, cf. Barack Obama décale son discours ), et tout particulièrement aux personnages inutiles et pour moi principaux porteurs de l'identité de la série.
Au pif : Hurley le gros qui gagne au loto, Eko le prêtre noir repenti, Miles le chinois qui parle aux morts, et Frank Lapidus.
Et si ces deux derniers mots ne sont pas responsables d'un large sourire à vos lèvres ( ou d'une intense terreur si vous êtes une porte ! ) alors vous avez du retard à rattraper les loulous.