à un certain point de la série je me suis mis à attendre cette fameuse chanson de lomepal : c'est beau la folie. évidemment elle n'arrive jamais, c'est une série suédoise, il y avait peu de chance que sa réalisatrice et scénariste, Lisa Langseth, la connaisse.
l'une des forces de cette mini-série est de nous parler de folie, de l'anarchie de l'esprit, tout en ne se perdant pas dans ses histoires secondaires. tout commence autour d'un jeu, qui force les personnages à se confronter au code sociaux et à l'obligations d'être normal. certains de leurs défis rappellent d'ailleurs les performances d'artistes contemporains dont j'ai aujourd'hui oublié les noms.
ton défi : tu marchera à reculons toute la journée.
le spectre de personnage est assez large, on explore avec nos deux anarchistes les réactions de leurs entourages. il se dessine alors très rapidement des oppresseurs, dont l'un des plus sournois et dangereux. celui qui détruit des vies par la délicatesse de ses actes, par la retenue, et la culpabilité qu'il inflige à sa victime.
la série aurait pu aller plus loin, mais s'arrête avant de trop en faire, de trop en dire. j'espère une saison 2, avec peut être d'autres personnages, d'autres histoires et d'autres folies.