Quand j'ai lu le synopsis pour la première fois je me suis dit "qu'est-ce que c'est que cette histoire, le gouvernement qui choisit et forme des couples ? Comment les gens peuvent accepter de se plier à ces conditions ?! trop louche ce background... " et pourtant, je ne pouvais pas plus me tromper !
Même si l'explication sur la formation des couples est éludée, on accepte très vite le fait que dans le monde de Koi to Uso, c'est l'état qui choisit ton futur conjoint. Plus le temps passe et moins ça nous choque, tout simplement parce que le gouvernement fait les choses bien : Il choisit la partenaire "idéale" pour chacun et personne n'y trouve rien à redire puisque les couples se forment dans la joie et la bonne humeur.
Seulement notre héros ne l'entend pas de cet avis, puisqu'il est amoureux de Misaki depuis le primaire et qu'il compte bien refuser la partenaire que lui impose le gouvernement. Pas de bol, ça ne va pas être si facile que ça puisque sa personne destinée est une fille adorable, qui, loin de leur mettre des bâtons dans les roues, se révèle être une alliée précieuse.
Bref, l'impression bizarre que pouvait inspirer le background est rapidement oubliée puisque c'est justement ça qui permet de raconter une histoire d'amour rafraichissante : Exit le shojo où le couple se forme à la fin, ici pas de rencontre, pas de coup de foudre, pas de situation naïve et longuette du type "est-ce que je devrais l'embrasser ?", juste des sentiments qui s'entremêlent, un impression d'interdit et la curiosité de savoir comment tout ça va se finir.
Spoiler : l'histoire ne se termine pas à la fin de la saison et en laisse présager une seconde, puisque notre héros est incapable de se décider et accepte juste le fait qu'il éprouve de l'amour pour chacune de ses prétendantes. On aurait voulu que Yukari choisisse, mais en même temps ça nous embête que l'une ou l'autre soit laissée de coté puisqu'on s'attache très vite aux deux protagonistes.
Car oui, les personnages sont attachants et sonnent juste, que ce soit Nisaka, Ririna ou Misaki. Seul Yukari fait assez pâle figure devant eux, mais on lui pardonne puisque c'est sa banalité qui fait son charme.
Enfin, mention spéciale à l'ending, simple et magnifique.
Conclusion : si vous cherchez une histoire d'amour pas banale loin des clichés du genre et aux personnages vrais et attachants, regardez Koi to Uso, vous ne le regretterez pas.