Deuxième mini-série américaine consacrée à l'affaire Candy Montgomery, après "Candy" diffusée l'année dernière, dans laquelle une Jessica Biel enlaidie incarnait le rôle principal.
Cette fois, c'est la ravissante Elizabeth Olsen qui interprète l'héroïne, et on pourrait presque regretter ce choix, tant la comédienne apparaît parfois trop belle et désirable pour jouer une mère de famille texane au physique très quelconque, partageant une liaison adultérine avec un voisin bedonnant, membre de la même paroisse dans cette Amérique aisée et conservatrice des early eighties.
Quoi qu'il en soit, Elizabeth Olsen signe une prestation remarquable, et "Love and Death" constitue in fine un excellent divertissement, agréable à suivre et progressivement addictif, à mesure que la dimension judiciaire prend de l'ampleur.
Certes, l'ensemble s'avère mainstream et un brin superficiel : on regrette ainsi que certains aspects soient édulcorés (la passion torride ne sera guère visible à l'écran), survolés (le deuil de la petite fille, expédié en une courte scène) voire oubliés (la lecture sociale et politique du fait divers).
Avec ce show produit par l'incontournable David E Kelley, on reste donc dans le domaine du pur divertissement, mais cette affaire Montgomery se révèle suffisamment fascinante pour avaler les 7 épisodes en très peu de temps - d'autant que l'interprétation s'avère convaincante, à l'image de Jesse Plemons, Krysten Ritter ou Patrick Fugit.
Diffusée sur HBO Max puis sur Canal+, "Love and Death" s'apparente donc à ce que j'ai vu de plus réussi à la télévision en cette année 2023, avec en prime une bande originale particulièrement efficace, véritable collection de tubes pop-rock de cette période.