Le principe d’une anthologie SF sera toujours le bienvenu. Des Seigneurs de l’Instrumentalité à Métal Hurlant j’ai toujours été friand de ce principe, quitte à risquer que certains segments soient un cran en dessous et souffrent de la comparaison. Aussi, à l’annonce d’une anthologie SF co-pilotée par Tim Miller, je me suis dit Whahou c’est cool !
Pauvre, sombre idiot.
J’étais loin de me douter que j’allais m’engouffrer dans la lie de la SF moderne.
Épisode après épisode, Love, Death & Robots rassemble tous les clichés les plus tenaces du genre, sans soucis de surprendre ou de duper le spectateur... on a affaire à la série la moins surprenante de l’Histoire. Chaque rebondissement est prévisible dans les moindres détails et souvent les récits s’interrompent sans plus de raison qu’ils n’ont commencé...
Et la seule façon qu'ont trouvé les coupables d'apposer un label "adulte" c'est de mettre du cul de temps en temps. Bien joué, ça va appâter le chaland.
Seul lot de consolation : au moins, ça n’est pas long, et cette série me servira de baromètre pour savoir qui je conserve dans mes amis ou non.