J’ai regardé la première saison par séries de trois à quatre épisodes. Même si le parcours amoureux de Darby est très américain, il n’empêche qu’il interroge sur les rencontres, ce qu’hommes et femmes partagent plus ou moins sérieusement et finalement statue que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Darby aura eu plusieurs histoires avec des partenaires complètement différents les uns des autres, se sera marié une fois pour de mauvaises raisons avant de divorcer, et aura eu un enfant avec l’homme qu’elle aura le plus croisé en ayant la sensation d’avoir une discussion ininterrompue avec lui toutes ces années.Love Life a le mérite de ne pas trop juger la vie de sa personnage principale et d’en faire un patchwork d’expériences dont elle peut retirer du bon et du mauvais. Le dernier plan du dixième épisode où elle se retrouve au milieu de plusieurs tableaux qu’elle contemple avec recul et avec une sorte de contentement, est comme le reflet de sa vie où elle a eu son lot de bons souvenirs et de l’ivraie comme tout un chacun. Elle semble aussi beaucoup plus sereine et capable de juger sa vie moins durement, preuve qu’elle a fait du chemin.Love Life, en s’écartant aussi de Darby, pour décrire sa mère Claudia et sa copine Sara, s’intéresse à d’autres parcours de proches dont les vies sont loin d’être en tous points satisfaisantes,et veut réaffirmer que le bonheur absolu n’existe pas.C’est tout à son honneur de le faire. Par contre, il me semble que le personnage du père de Darby est malheureusement trop absent de cette première saison. C’est pourtant celui, dont la posture d’homme divorcé ayant refait sa vie, conditionne quelque part le parcours sentimental de sa propre fille.Peut-être pas l’intention du showrunner pour ne pas trop psychanalyser sa série. Bref, l’ensemble est plutôt bon et se laisse regarder: l’essentiel.