Saison 1&2 : Déclinaison du très mignon mais néanmoins essentiel Love, Simon, Love, Victor est tout aussi cuty et tout aussi juste dans sa manière de présenter le cheminement d’un ado lamda vers le coming out.
La série est certainement moins précise et moins ludique que le film dans son écriture, la faute à une intrigue moins forte (dans le film, Simon ne savait pas avec qui il échangeait) et c’est parfois culcul à souhait, mais c’est tellement choupi qu’on lui pardonne aisément.
Que Love, Victor reprenne les codes (et les limites) des séries Disney en plaçant en son centre un héros gay est loin d’être anecdotique. Que ce soit disponible sur Disney+ (enfin sur Star, faut pas trop pousser non plus), et soit accessible à une jeunesse LGBT qui avait si peu de modèle dans les divertissements mainstream jusqu’à présent, encore moins.
SAison 3 : Une troisième saison sans surprise mais toujours aussi choupi. Les personnages conservent leur capitale sympathie et la série donnent à chacun une jolie fin. Si Love, Victor n'a jamais atteint le niveau du film Love, Simon, elle n’en demeure pas moins essentielle en termes de représentativité de la communauté LGBTQ+ auprès d’un jeune public.