Autant la première saison me décevait, autant la tournure que prenait la deuxième commençait à me plaire.
Ça fait petite série un peu cheap avec un bon concept mais dont on ne voit pas où ça veut aller.
Arrivée à la saison 2 j’ai globalement accepté le tout et tout à coup ils ont ouvert plein de possibilités d’intrigues à ne plus savoir qu’en faire. Est-ce que c’est un travers des séries qui au début pensent avoir le temps donc le prennent puis rushent en captant que ça n’a pas trouvé suffisamment de public pour être renouvelé ?
Parmi ce qui m’a irritée :
- le monde réel peuplé de schlag : ça en faisait trop, que ce soit le père qui vit avec une poupée, la copine délurée ou les décors. Je peux aimer la schlagerie mais j’avais peur que ça veuille simplement se donner un genre ;
- le monde du cube semble être trop improbable même si tout peut être éludé par « il a tellement d’argent que c’est possible ». Les locaux me faisaient penser aux locaux dans Ugly Betty des bureaux du magazine de mode. Pour faire style que c’est un truc de riche mais sans en avoir le budget on fait des trucs froids et épurés ;
- on ne comprend pas réellement comment Hazel a pu être retenue pendant dix ans et surtout comment Byron s’accommode finalement bien à l’idée de la laisser vadrouiller. Si on y réfléchit rien n’a de sens (donc j’évite).
J’en retiendrai (ou pas) la partie pendant laquelle une conscience d’Hazel a pris le contrôle et où tout le monde s’accorde à la trouver plus sympathique, moins chiante, c’est limite à se demander si tout le monde n’aurait pas approuvé la disparition d’Hazel qui ne semblait finalement pas avoir de valeur ajoutée outre son statut d’« original ». C’était dur comme idée à exploiter et en même temps ça montre que si on mettait du sien dans certaines situations ça fluidifierait beaucoup de choses. L’idée m’a plu même si du coup j’aurais aimé que ça joue plus longtemps là-dessus.
Ça rejoint aussi le fait qu’au final le personnage de Byron commençait à devenir sympathique. Le type de personnages qui te fait avaler toutes les dingueries parce qu’il essaye quand même de s’améliorer sincèrement (en apparence tout du moins) et qu’il t’attendrit comme un enfant qui essaye de bien faire sans savoir comment. Alors qu’Hazel est toujours dans le jugement et saoule alors que de base l’un est censé être le bourreau et l’autre sa victime.
Du coup ça me laisse un peu curieuse de là où ils voulaient en venir sur les personnages, comment ils comptaient orienter l’évolution des choses.
C’était au final très brouillon, sympa mais pas indispensable.