La bombe H qui fait psssiht.
J'ai été séduit, et par le pitch, et par le sujet.
Un mix entre série historique, seconde guerre mondiale et arme nucléaire, on aurait pu s'attendre, sans mauvais jeu de mot, à ce que ça fasse "boum".
Et bien personnellement, ce fut comme d'ouvrir une bouteille d'Orangina, psssiht, et puis c'est tout.
Alors, je le reconnais bien volontiers, il est peut être injuste de ne juger une série que sur son premier épisode. Mais au vu de ce que j'ai pu voir, et de l'attente que j'ai pu y placer, je n'ai même pas envie d'aller plus loin.
Quand on sait que son créateur est à l'origine de Master Of Sex, série originale, controversé mais passionnante, on peut rester septique par le choix des acteurs, de la façon de filmer, et de l'écriture de l’épisode 1.
Parce que, franchement, qu'es ce que c'est chiant.
Vraiment, peu de séries ont réussi à me faire décrocher au bout de 10 min, et malheureusement, Manhattan en a fait parti.
Si je devais résumer ce que j'ai vu, en un mot, je dirais "plat".
On m'avais dis un jour que les meilleures séries étaient celles qui mettaient du temps à s'installer, et je suis toujours d'accord avec ça, mais Manhattan, c'est un peu la série avec des moyens, du budget, et même des acteurs potables, qui ne te fait pas rentrer dedans. Les acteurs ne sont pas attachant, la trame, vouloir donner un coté humain au projet Manhattan, est à mon avis un mauvais angle d'attaque, et au final on arrive à quelque chose d’insipide.
Un peu comme si tu devais prendre le train, que t’arrive juste quand il part, mais qu'au lieu de courir après en espérant pourvoir attraper la porte, tu disais "ah... il est parti".
Bref, beaucoup de déception, malgré une réalisation et une façon de filmer convaincante.