Et oui, je fais partie des malheureux qui ont vu DareDevil, le film de 2002 (que j'ai noté 2/10 et je suis du genre à noter très large :o).
Je ne lis pas de comics, et pourtant, j'ai visiblement pensé qu'il y avait matière à faire des histoires intéressantes avec DareDevil. OK, actuellement, un justicier masqué pour sauver sa ville, ce n'est pas ce qui manque (Arrow, The Flash,...) mais finalement, plusieurs choses m'ont plu dans ce DareDevil de Marvel et Netflix.
Critique après le visionnage de 3 épisodes
Tout d'abord, la photo est belle, les couleurs et les coins sombres sont bien variées et, de par le problème de Matt Murdock, ils en profitent pour parfois s'en donner à coeur joie.
Charlie Cox a, je trouve, une bonne tête : un mix entre John Cusack et Josh Radnor, 2 mecs dont j'aime bien la tête (même si parfois, j'ai envie de baffé Radnor).
Le traitement donné ce DareDevil a des airs de reboot à la Nolan : plus sérieux, plus sombre, plus adulte. Je ne dirais pas forcément plus réaliste car ici Murdock a clairement des pouvoirs surhumains et c'est assumé mais tout le fil rouge qui se dessine, les imbrications entre les gangs, les entreprises privées type Union Allied, les pouvoirs publics,... forment un tissu propice pour le travail de DareDevil.
Ajoutons à cela des chorégraphies de combat de le haut du panier (pour des Américains, j'entends :o) et des petits flash de brio (je pense au "plan séquence" de l'épisode 2) et ça donne un résultat prometteur.
Et tout simplement, j'ai envie de voir la suite, c'est pour moi un bon signe.
Critique après le visionnage de la première saison
Déjà, une dizaine de jours pour engloutir les 13 premiers épisodes, pour moi, c'est très bon signe.
Le visionnage de la fin de la série n'a fait que confirmer mes impressions sur les 3 premiers épisodes.
En plus de tout ce que j'ai écrit, j'ai surtout découvert un Kingpin très humain incarné par un D'onofrio assez incroyable en gros gorille capable de jouer aussi bien la brute que le romantique. Pour moi, c'est vraiment LE personnage principal de cette saison, le soleil noir autour duquel gravite les planètes Daredevil, Gao, Owlsley, Nob et tous leurs satellites. Le charisme et la classe de cet homme secondé par un Wesley loyal jusqu'au bout (à tel point que leur dernière scène en est émouvante) m'auront marqué jusqu'à l'ultime minute.
C'est notamment le traitement du personnage de Wilson Fisk qui me fait augmenter ma note pour passer de 7 à 8
Et puis même les gentils en prennent pour leur grade.
Entre un Murdock qui, comme Batman, se demande s'il pourra éviter de tuer et surtout Karen qui tanne Foggy sur la culpabilité de Fisk parce qu'il a tué son père pour défendre sa mère alors qu'elle-même tue Wesley pour se défendre. J'espère que sa culpabilité sera développée dans la saison 2 récemment confirmée !
Je dois avouer devoir chercher pour trouver quelque chose à reprocher à cette série. Certes, elle est ultra typée SUPER-HEROS et ne plaira donc pas à tout le monde mais son genre, je la trouve particulièrement réussie.
Critique de la deuxième saison
Vraiment très enthousiasmé !
Punisher est excellent et m'a presque fait verser une petite larme.
La saison est dense, peut-être trop mais tant mieux
La relation Elaktra-DD est intéressante dans le contraste avec Karen et permet à Matt de mieux se définir en tant qu'homme et super héros
Le procès était aussi bien filmé, intéressant de par le fait qu'il permet de mettre les problèmes que la vie de super héros pose et pour révéler Foggy en tant qu'autre chose que comic relief, ce qui était un des reproches que je faisais à la 1ère saison
La saison reste un cran en dessous de la 1ère pour le fantastique qui s'immisce un peut comme un cheveu sur la soupe et même si ça devrait être au moins autant "fantastique" dans la S3, je l'attends