Bill & Virginia confirment qu'ils sont des Masters of Sex
C'est LA surprise de la rentrée.
Une série qui touche au sexe, qui parle de sexe, sans être voyeuriste ou obscène. Quel génie.
Le duo est tout simplement parfait. Lizzie Caplan à un tel charme, elle est envoutante.
C'est so fifties, drôle, dramatique, kitsch par moment, totalement déphasé à d'autre, des scènes paraissent surréalistes vu de nos yeux 2013.
Une 1ère saison qui vient de se terminer et il faut avouer que le niveau de cette saison est absolument excellent. La fin de celle-ci laisse présager une très bonne deuxième saison. Le duo Virginia-Masters est plein de ressource et de surprise.
Et la reprise est toute aussi bonne, on reprend les mêmes et on recommence sur les bases de la S1 en appuyant encore un peu plus sur Masters & Virginia. L'épisode 3 de la saison 2 est une pure réussite, un modèle d'épisode dans son écriture et sa réalisation.
Masters Of Sex s'offre dans cette saison le 2 le luxe de toucher à autre chose, de rentrer pleinement dans les personnages mais surtout de pousser dans ses retranchements William Masters que Michael Sheen interprète à merveille. Il est exceptionnel dans ce rôle, il l'habite. Son personnage peut sauver certains épisodes un peu "mou".
Parce que oui Masters Of Sex a des moments longuets comme toute série dramatique et dans ces moments il faut que les acteurs soient là pour tenir en haleine le public.
La série a un tas d'arguments à revendre, un duo excellent et la richesse de l'époque qui lui permet d'accueillir de nouvelle thématique comme celle de la ségrégation et du racisme tout en gardant l'étude sur le sexe dans la case.
Décidément Showtime a trouvé une vraie tête de gondole avec Masters Of Sex. De plus on a le sentiment que la série peut se bonifier encore plus avec le temps tellement il y a des ressorts et une assise solide (oui, c'est une histoire "vraie").
Du très bon boulot cette série et il faut parler de ces décors qui sont parfaits, les "costumes"...l'immersion dans les années 50/60 est foutrement réussit et pourtant ce n'était pas une mince à faire !