G Gundam a de particulier qu'il s'agit d'une série complètement différente des autres. Il s'agît d'une série mélangeant Baston et Giant Robot, un genre que Mobile Suit Gundam a justement tué des années auparavant (même si il n'a pas disparu pour autant, c'est juste que beaucoup de séries de Mechas des années 1980 vont changer d'approche en proposant encore plus de Space Opera. D'on Gundam).
Oubliez donc les grandes guerres contre des Nazis de l'espace et dites bonjour aux combats d'arts martiaux avec des robots. Dès le début, G Gundam donne le ton. Ca va être con. A l'image de Domon Kasshu (notre héros) subissant un interrogatoire en Italie en se faisant étouffer dans une Pizza. Mais de cette connerie va se développer une immense joie, beaucoup de joie.
G Gundam possède une écriture et une esthétique très cliché. Mais qui devient très plaisante si l'on adhère au ton léger et absolument pas offensant qu'il exploite. Le tout servi dans une histoire de tournoi mondial cliché que l'on prend beaucoup de plaisir à regarder et avec des combats tous plus intéressant les uns que les autres. On pourra se plaindre quand même d'alternatives peu fine pour faire tenir la série en 49 épisodes comme le moment où les anciens adversaires du héros sont possédés et doivent encore être affrontés. Ca à lieu deux fois et je déteste ça.
C'est très simple, G Gundam fait abstraction du sérieux des autres séries Gundam pour créer un condensé de fun duquel on ressort avec un énorme sourire béa pour peu que l'on aime les bastons entre gros robot. Un énorme hommage aux série de Giant Robo qui envoie souvent du lourd et aussi une série à conseiller aux personnes adorant les bastons entre gros robots sans spécialement aimer Gundam.