La série montre trois foyers de la famille Pritchett à travers un reportage.
Les gags sont fort efficaces et ils ne versent jamais dans la facilité sur un sujet pourtant hautement éculé. Il y a des situations très rocambolesques et fréquemment des maximes qui sont des parangons de sagesse. On compte Jay, le patriarche qui s’est remarié avec une colombienne plus jeune d’une vingtaine d’années, elle a un fils qui tente de charmer les demoiselles d’une manière bien désuète, un couple gay qui s’amusent avec les clichés concernant les homosexuels et il a adopté une petite vietnamienne et un couple avec trois enfants : une fille candide, mais jolie, une autre studieuse et un fils aux idées capillotractées. On suit scrupuleusement tous les personnages évoluer et devenir davantage matures. Je fus ébaubi par la prestation sensationnelle des jeunes acteurs et par celle de Ty Burrell qui parvient à être cocasse rien qu’en apparaissant à l’écran.