De la série scandinave qui glace le sang comme les longues nuits d’hiver.
L’intrigue est ténue et on s’accroche.
Un tueur sans pitié , déglingué et manipulé, le tueur n’est pas un comique, il tue sans état d’âme.
Un duo d’enquêteurs improvisé avec un inspecteur qui a perdu l’espoir et une ancienne du FBI qui revient malgré elle sur une enquête. Drôle de rencontre, l’attirance est palpable pour ces deux personnalités opposées.
L’histoire va les malmener, les rapprocher pour mieux les perdre. Ici pas de blonde sexy avec un flingue, mais des vrais gens, avec leurs tragédies personnelles et leurs angoisses existentielles.
Au fil des épisodes on s’attache aux personnages, les dialogues sont bons et le rythme est soutenu. Une sale homophobie ambiante donne du relief au sujet et matière à réflexion.
La tolérance doit reprendre le dessus et c’est la lutte des deux inspecteurs durant toute la série.
La relation entre Inger Johanne Vik (ex-profiler) et sa fille Stina est intense, un lien invisible les unit malgré l’autisme de la jeune fille. Inger est une femme déterminée et brillante, Melinda Kinnaman porte le rôle avec conviction.
Son binôme sur le dossier Ingvar Nyman, (Henrik Norlén ) est plus fragile comme ébranlé par son passé. Deux inspecteurs que nous aimeriont retrouver sur un autre dossier.
Mai Brostrøm et Peter Thorsboe nous ont offert une première saison riche en émotions mais aussi troublante et attachante , donc à suivre….
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