"Not always the same TWO AND not Always the same HALF MEN" ou "Importance of naming a Show"
ou "MON pas toujours ONCLE pas toujours CHARLIE".
Je sais pas si je l'avais déjà dis dans une autre critique de l'une ou l'autre Chuck Lorre Prod, du coup je le reprécise ici : c'est paradoxal, mais c'est justement parce qu'il n'y a presque aucune évolution dans ses séries que je les trouve attachantes.
Cependant, il faut le reconnaître, si le prémisse de base n'est pas mauvais, entre les problèmes du casting (je pense pas avoir besoin de développer, tout le monde doit voir ce que je veux dire...) et le fait que c'est quand même pas aussi intergénérationnel qu'un TBBT par exemple, ou peut-être trop "autocentré" (le rôle de Sheen n'était ni plus ni moins qu'une novélisation de sa propre vie), ont empêché la série de tenir réellement la longueur.
Pas d'un point de vue purement production, vu qu'ils ont réussi à pondre 12 saisons. Et en plus je ne faisais pas partie des personnes qui trouvent que la série ne vaut plus rien après le départ de Sheen. Mais il faut l'avouer, le filon commençait sérieusement à s'user, et la volonté de non changement propre aux prods Lorre empêcha un réel renouveau qu'aurait pu apporter le nouveau duo.
On en a d'ailleurs eu des exemples, notamment avec l'histoire du "coup de main à la Start-Up", mais on sentait que la magie était perdue, et que l'on ne devait ces dernières saisons qu'à un acre mélange de ténacité, de fierté, et de traite de vache à lait.
Cependant, tout ceci ne doit pas enlever le fait que dans l'ensemble, et c'est peut-être totalement subjectif, l'humour de cette série (et de la plupart des prods Lorre d'ailleurs, et j'assume) me conviens tout à fait.
Après, sans aller plus loin dans les détails subjectifs, c'est vrai que la série a prit un contre-pied paradoxal (un peu forcé) en tentant de viser une cible plus jeune au bout de trop nombreuses saisons. Mais je ne pense pas que le résultat final permette de ternir tant que ça l'ensemble. En gros, ce ne sont pas tant pour moi les aléas du casting (qui apporteraient presque plus un charme supplémentaire à la série pour moi), que simplement un classique syndrome de "tirage sur la corde" qui rend ce dernier épisode (critique écrite le jour même) moins savoureux qu'il ne l'est réellement.