Après avoir vu deux épisodes, on comprend où cette série va. Dans le conformisme de la série esthétisante assortie de personnages clichés, en faisant semblant de démonter le système et ses rouages, de pointer du doigt les "corporations" et les complots. Le problème c'est qu'elle nous dépeint des personnages drogués, égarés, en rage des lois, voire une fille insensible à l'amour et un Mr. Robot joué par un Christian Slater au discours limite et visiblement fatigué. Le syndrome Fight Club en somme.
Car elle fait l'inverse de ce qu'elle prétend et nous montre les hackers comme des gens peu recommandables en fin de compte et ayant des problèmes psychologiques graves. On nage en plein dans les inversions pour mieux noyer le poisson dont nous sommes perpétuellement assaillis dans nos sociétés bourgeoises et industrialisées. Tout cela donne presque envie d'aller voter. Bonne nuit.