La série est si virtuelle qu'elle n'a en réalité aucune substance. Juste un exercice de style référentiel, trop occupé à imiter le ciné branché pour exister. Le mimétisme avec Fight Club inquiète au début, et finit par embarrasser, comme un sosie bourré qui n’enlèverait plus son costume pour dormir. Les cadres chics fincheriens, les gros titres punchy de Kubrik, le montage cut, les musiques branchouilles qui vont jusqu'à citer les pixies, tout semble sortir de la chambre d'un étudiant en ciné. Mr Robot n'est qu'une salade marketing d'ingrédients à succès, pour un certain publique, mais manque de raconter quoi que ce soit d’intéressant, ou qui fasse sens.