Poétique, philosophique, onirique, fascinant, merveilleux, comtemplatif, fantastique, atypique... lorsque l'on parle de Mushishi, une avalanche de qualificatifs vient à l'esprit tellement, sous une apparente simplicité, cette oeuvre riche en réflexions et en émotions, marque de son empreinte unique.
Dans un Japon médiéval-fantastique intemporel, les mushishis (entre chamanes et médecins) parcourent les saisons d'une campagne nippones hantées d'esprits étranges à l'origine même de la vie : les mushis (sorte de yokaïs taoistes).
A chaques épisodes, à mi-chemin entre conte philosophique et enquète policière, nous suivrons Ginko tentant de résoudre conflits, incompréhensions, illusions face à ces mystérieux parasites, à la fois si différents et pourtant personnification de nos maux.
Les histoires, inspirées du folklore, sont sublimées par des graphismes n'ayant rien à envier aux super productions Ghibli. Les musiques discrètes de Toshio Masuda sont admirablement distillées dans une narration lente et enveloppante, telle une pente douce glissant vers un lac de poésie zen.
Mushishi est un chef d'oeuvre autant dans la forme que dans le fond, on en ressort apaisé, sidéré d'émerveillement et parfois même rempli de nouvelles réflexions sur cette chose indéfinissable qu'on appelle la vie. Tout simplement, une des plus belles oeuvres qui m'est été donnée de contempler...