En terme d'animé au visuel particulier, Nisekoi se démarque plutôt bien puisque cette première saison est marquante par son univers visuel très, très bourratif en effets kawais divers et variées pour créer une sorte de shonen romcom totalement plongé dans l'amour et l'humour un peu lourd, mais qui s'améliore bizarrement au fil de la saison. Nisekoi raconte la vie de Raku Ichijo, fils et unique héritier d'un clan de yakuza, qui va devoir jouer au faux couple avec Chitoge Kirisaki, la fille d'un clan mafieux américain venu s'installer dans la même ville, pour éviter une guerre entre leurs familles, alors que Raku possède une pendentif avec une énorme serrure et il attend la clé possédé par son amour d'enfance dont il a perdu le souvenir précis : la première chose qui m'est venu en tête, c'est "Que c'est meugnon", et en effet, l'aspect mignon est très (trop) présent et la surutilisation du quiproquo rend le début de la saison long et répétitif, accumulant les épisodes d'introduction de toutes les futures prétendantes du harem de Raku sans jamais vraiment se lancer (et ça a l'air de continuer dans la S2), mais petit a petit, je me suis habitue aux péripéties prévisibles de Raku et ses "prétendantes", et cela devient appréciable dans les derniers épisodes de la saison, ou les choses avancent enfin (comme la récompense d'une attente d'une douzaine d'épisodes) et qui offre même un bon épisode final, drôle et dynamique.
Presque au niveau de l'overdose, l'animation est soutenu par un rythme très intense, une animation trop dynamique et qui surabuse d'effets visuels d'une lourdeur parfois affligeante, mais qui arrête ses délires esthétiques au fil de la saison, et arrive a se calmer pour un meilleur résultat au final.
Un animé qui commence mal, mais qui finit plutôt bien, et qui devient plaisant au bout d'une longue attente qui peut en dérouter plus d'un.