c'est ce que je me suis dit tout le long du visionnage. A voir ces deux personnages pris dans l'adversité, je ne voyais qu'un issue fatale possible (d'ailleurs, n'est-ce pas ainsi que finissent les meilleurs japanimes?). Mais finalement... Bref, ce qui m'a plu c'est l'aspect philosophique directement inspiré de la meilleure littérature SF (dis bonjour à tonton Orwell) et bien sûr l'histoire d'amour (OK, j'avoue, j'adore les shonen-ai). Il est bluffant de constater comme, de l'alliance des opposés (ici le cynique désespéré VS le naïf bienveillant) résulte toujours une jubilation propre à cueillir le spectateur le plus récalcitrant. Le scénar est donc cohérent, on ne tombe jamais dans la sensiblerie, ce qui ne fait qu'ajouter à la profondeur du propos et mettre en exergue le caractère funeste de cet hymen(platonique, celà va sans dire). Il y a même des passages où on "rentre dans le gras": la prostitution, l'homosexualité... et puis la scène du charnier qui a comme des relents de Nacht und Nebel (tiens, je me demande si on le passe toujours aux écoliers?).
Re-bref, une série pleine de surprises, qui se place bien au dessus du lot.