J'ai adoré le manga ; j'ai adoré le premier anime (malgré le syndrome de l'anime qui ne suit plus le manga) ; et j'ai encore plus apprécié cette suite.
Noragami fait partie de ces œuvres qui oscillent entre les différents genres et sont difficiles à classer : ça a le goût d'un shônen, les subtilités d'un seinen soft, la sensibilité d'un shôjô de qualité et le final en bouche d'une œuvre qui sait allier les registres pour en tirer le meilleur.
L'histoire repose sur Yato, un dieu en galère, qui s'avère être un personnage tout à fait intéressant. Il est le clown qui cache sa tristesse derrière un sourire suffisant et des vannes pour distraire son entourage. Il assume parfaitement ce rôle comique, qui contraste avec le background tragique qui le poursuit. Yato est un personnage héroï-comique qui a tout du héros de shônen, alors même qu'il n'en a pas l'air. Dans Noragami Aragoto, cet aspect est davantage mis en évidence que dans la 1ère saison.
Un second personnage voit son portrait rendu plus intéressant au fil d'Aragoto : il s'agit de Bishamon. Son histoire tragique et sa souffrance m'ont touchée, et j'ai été prise de pitié pour cette déesse que je trouvais, au premier abord, badass mais trop aseptisée. Elle porte tour à tour les masques de la guerrière impitoyable, de la mère protectrice, de la jeune femme désespérée, de l'enfant perdue... sans jamais perdre ce panache qui lui va si bien.
En conclusion :
- Une suite qui surpasse la 1ère saison !
- Des personnages qui gagnent en intérêt !
- Noragami Aragoto est un subtil mélange des registres qui saura charmer avec son ton tragicomique.