Après une première saison de bonne qualité, le studio Bones avait mis les bonnes cartes pour me faire revenir une deuxième fois. Et non seulement c'est un pari gagné, mais l’exécution de cette deuxième saison est réussie.
Alors que la première saison manquait d'introduire l'histoire de certains personnages. Celle-ci nous permet d'en apprendre plus sur le passé des dieux Yato et Bishamon ainsi que de leurs régalias Nora et Kazuma. Cette saison a aussi le mérite de changer la direction de l’œuvre vers un développement bien plus sérieux, en bien ou en mal. On perd donc un peu de la fraicheur et de l'humour de la première saison mais en contre partie on gagne en intensité.
Alors que le premier arc se focalise sur la haine de Bishamon pour Yato, avec en sus un développement de l'histoire des deux personnages et du régalia Kazuma. Le second arc se concentre sur un nouveau protagoniste, Ebisu, dieu de la fortune et même si j’admets avoir eu du mal à m'intéresser à ce personnage, il sert de tremplin à l'histoire. Yato, manipulé par celui que Nora appelle leur « père » doit récupérer à tout pris un instrument tabou parmis les dieux, un instrument permettant de contrôler les Ayakashi, créatures mystiques démoniaques. Et c'est ici que l'histoire redevient intéressante. La manipulation de Yato par un protagoniste inconnu, la quête de cet instrument dans « l'underworld », la véritable identité de Yato et la chasse aux sorcières lancée par l'instance divine.
Hiyori reste adorable mais est plus que jamais la béquille de Yato dans les moments durs, on a quand même droit à de très belles scènes entre elle et Yato (et son fameux premier temple). Et si je trouvais Yukine insupportable dans la première saison, il est moins là à râler ou à pleurer constamment, ce qui est un bon point (même si ça lui arrive encore).
L’œuvre est aussi très bien servie par une une bande son qui dans l'ensemble s'avère bonne, un mélange des thèmes très traditionnels à la culture japonaise avec l'énergie de la musique électronique contemporaine. Mention spéciale à l'ED qui est vraiment magnifique.
Alors voilà, j'ai passé un bon moment et je serai encore là pour une troisième saison, tant pour l'animation que pour l'histoire qui réussie elle aussi à mélanger la traditionnelle culture du Japon et leurs divinités avec une histoire fraiche et divertissante.