Ceci est une ré-écriture d'une critique sorti en 2017. Ce fût la toute première œuvre que je critiquai, c'était très maladroit, aujourd'hui en 2020 je pense avoir le recul pour faire mieux, surement dans quelques années j'y retournerai.
Quand je parlais en introduction que j'avais du mal avec l'écriture japonaise, c'était surtout pour des détails infime qui, pour moi, sont démultiplié dans cette série tant cette série est nul, je dirais que c'est le reflet des choses que je n'aime pas dans l'animation japonaise, poussé à l'extrême afin que tout le monde puisse détester. Pour vous donner un ordre d'idée du soucis: sur les 9 personnages constituant cette série, seulement 3 sont appréciables sont ceux qui sont les moins mis en avant, et surtout ceux les moins attachés à des stéréotypes. Les seuls étant le brun ténébreux qui a l'avantage d'avoir peu de temps d'écran, la journaliste qui n'a que de très faibles apparitions et qui a ses moments que bien plus tard dans la série, et la youtubeuse occultiste qui, même si elle joue les demoiselle en détresse, sait pas trop se mettre en avant pour être purement insupportable. Le reste c'est juste pas possible. Le héros est épuisant. C'est un personnage de geek écrit par des personnes ne connaissant pas les geeks ou n'aimant pas les geek, et qui accumule les clichés sur les geeks plus insultant que le film Cyprien. Là où avec Cyprien on avait une image "optimiste" des geeks avec un message maladroit et une présentation quasi péjorative des geeks asociaux qui apprennent à s'ouvrir, ici on nous montre un faible asociale sans intérêt qui ne fait que mater les seins de son amis et se faire de l'argent sur internet en voulant tenir un blog d'occultisme comme un youtubeur bercé près du mur en écoutant du "Cette vidéo est sponsorisé par Nord VPN". Ce personnage est dégradant (c'est loin d'être le seul mais on y reviendra après) mais le soucis c'est qu'à aucun moment son comportement n'est remis en cause comme quelque chose devant évoluer ou même quelque chose à évoluer car ce sont des "traits caractéristiques". Et là où l'on peut se dire que certains personnages sont juste irritable parce qu'ils sont mal écrit, certains le sont parce qu'ils ne sont pas écrit du tout. Le flic a comme caractéristique qu'il parait jeune comme un enfant, qu'il est espiègle cherchant à jouer au bon et au méchant flic... comme un enfant, et qu'il est mystérieux à prendre toujours la situation de haut à sourire de manière exagéré face caméra de manière forcé à chaque fois qu'il est caché ou qu'il est dos au personnage... comme un enfant. Oui vous l'aurez compris, la principale caractéristique du flic c'est d'être ridiculement jeune avec un comportement d'enfant, mais le soucis c'est que TOUT vient à l'encontre de son comportement. La manière dont les flics parlent avec lui, l’interaction qu'il entretient avec les personnages, le tout dans une atmosphère sérieuse et premier degrés fait que ce qui semblait être une vanne ou un mauvais goût certain se retrouve être une pure aberration extrêmement irritable qui ne fait qu'accentuer le décalage entre ce que nous regardons et ce que nous devons regarder car oui, sur le papier c'est une série d'animation thriller horreur axé sur le film noir d'enquête et le paranormal, mais dans les faits on se retrouve avec un sous produit japoniaiserie qui ne sait pas ce qu'il fait de ses personnages durant la moitié de sa série. Pourquoi japoniaiserie ? Et là on va avoir un soucis. S'il y a bien un sujet que j'ai volontairement écarté durant la présentation ce sont les personnages féminin car je sais que sur internet il est parfois compliqué de traiter de ce sujet sans se décrédibiliser à cause de certains extrémistes qui ont détériorer le combat. La chose est d'autant plus délicate vu l'ampleur du problème qui a arrivé à me toucher même si je n'ai jamais été activiste de la cause et ne prétendrais jamais l'être, mais dieux que la série est sexiste, dieux que la série est transphobe, et dieux que les aventures d'aladin est une petite merde à ce niveau là. Là où les nouvelles aventures d'Aladin était insultant auprès des communautés homosexuels ou trans par maladresse à coup de vannes viriliste très déplacé mais qui sonnent plus comme des vannes d'enfant de 6 ans qui cherchent à être le plus charismatique à la cour de récré, cette série transpire d'une haine affiché et presque viscérale après de toutes les formes de féminité, féminine ou trans. L'épisode 1 en est un parfait exemple car une représentation féminine sur deux est dégradante, figurant compris. La chose peut être innocente lorsque tu vois que la majorités sont surtout des figurants écolières japonaises qui courent en levant les mains et le petit doigt quand ils courent avec des petits gloussements de personnage espiègle qui n'a que faire de paraitre affreusement conne et stupide, cependant la série ne se limite pas à ça, loin de là. La chose est flagrante dans une scène de plateau télé(toujours dans l'épisode 1) où l'on a une dizaine de personnage à la table. On a 9 personnages, dont 6 personnages hommes et 3 femmes. On a un personnage muet, qui fait office de plante verte et qui n'est pas définit par sa sexualité (donc compte pas, ou du moins si elle peut compter au quel cas elle serait la seul personnage féminin naturel qui ne descend pas l'image de la femme), on a une grand mère dégénéré qui part dans une trans parce que c'est une vieille un peu barge qui perd la boule parce que lol la folle, et puis on a une bonasse qui ne fait que sourire comme une conne, et dont sa seul interaction avec les autres a été un moment où on lui a demandé son avis, et que la seul chose qu'elle ait trouvé c'est "Oh je m'y connait pas trop mais j’aimerais dire que la coupe de cheveux et cuuuuuute" avec la voix d'idiote qui va avec cette remarque d'une utilité sans pareil. Ajouté à cela la love intérest du héros qui joue les filles cute sur internet et l'exorciste gamine dark et ténébreuse qui, faute de ne pas être insultant, est incroyablement inutile et oubliable. On a un transsexuel ladyboy qui fait des mimiques pas possible avec un ton insupportable d'artificialité et de débilité parce que quand même un transexuel c'est bizarre lol, et enfin on a une bonnasse au sein de 2m08 qui a comme seul centre d'intérêt d'être le personnage mascotte de la bande à brailler comme une débile, à vouloir des glaçes à tout bout de champ, et à tirer sur son "ami" avec un pistolet électrique parce que c'est une fille, c'est une conne, en plus t'as vu ses loches ? C'est DRÔLE. On sent une certaine forme d'irrespect et de négligeance pour la figure féminine qui est soit trop peu connu des réalisateurs pour être respecté un minimum, soit juste par pure haine gratuite, et tout cela est marqué par le manque d'enjeux et de narration dans une histoire qui se repose quasi intégralement sur ses personnages tant le tout est réglé à coup de deus ex machina. L'histoire est tellement macher à coup de facilités scénaristiques que tout se retrouve sur les épaules des personnages. À croire que le centre de l'histoire sont les personnages, mais le plus intéressant reste l'histoire malgré des scènes de pur foutage de gueule où les scénaristes enjambent tout enjeux dramatique et toute difficulté.
comme la scène avec Sarai (stéréotype n°10 000 du brun ténébreux avec un passé tragique) et Yuta (le héros trois poils pubien qui ne fait que passer ses journées sur internet pour gagner sa vie comme blogeur car trop nul pour se trouver un métier dans le monde extérieur), où ils sont dans la maison du professeur pour trouver des indices, la radio MYSTÉRIEUSE gueule sur Yuta dans toute la maison, Sarai est à côté de la porte de la salle où se trouve Yûta et la fameuse radio, comment il fait pour pas l'entendre ? Parce que sinon il y a plus de scénario.
Et aussi, c'est comme le flic avec une tête d'enfant qui prend h24 un air supérieur en la personne de Shun, pourquoi il a effacer des preuves quand il a découverts le corps du professeur ? A qui il passait ses coup de file ? Pourquoi a-t-il pris le carnet de Ririka ? "Top Secret" parce que sinon je sert à rien et parce que sinon on aurait du prendre le temps de créer une vrai histoire et un vrai scénario, et je sais pas si t'as remarquer mais on a un peu la flemme de le faire. Bisous, Serge, représentant de l'équipe de développement d'Occultic Nine
La trame de l'histoire avance constamment au ralenti sur la première parti de l'animé au point que tu décroches complétement. L'oxygène narratif étant mal réparti, on a peu voir pas d’intérêt sur la trame narrative. L'animé se focalise sur Yûta à 35%, Ryoka et ses âneries (en comptant aussi les âneries du transsexuel et tous le "comic relief" raté qui coupent l'action) 30%, et le reste (les autre personnage et l'intrigue) se partage péniblement le reste. Comment construire une histoire qui se vaut avec une histoire qui doit avancer sur 30% du temps d'écran ? C'est infaisable sans être chiant et épuisant car tous le temps qu'on ne passera pas à faire avancer l'histoire sera un temps pour développer des personnages à vomir pour certains car la majeur partie parle pour ne rien dire, ou pour avoir des gags abrutissant et dégradant. Si c'est une comédie un peu parodique ok, faites une parodie, on attend que ça, mais paradoxalement l'animé essaye continuellement d'apporter des précisions et de la "complexité" sur son scénario pour le rendre plus mystérieux au premier degré mais ce qui le rend de moins en moins intéressant et de plus en plus maladroit. Ce qui fait qu'à aucun moment tu penses que ce scénario est réaliste, ou du moins assez réaliste pour être crédible, donc tu t'intéresses plus vraiment à l'histoire qui, je le rappelle, est le seul point qui garde l'attention du spectateur après les personnages qui échouent à être bien écrit. Toutes les 5/10min tu as un personnages ou une scène qui arrive, où les éléments scénaristiques arrivent, comme un boulet de canon, entassé, et ils te le lancent à la gueule sans aucune subtilité et sans préparer en amont l'arrivé de ses information. La rencontre entre le brun ténébreux et la dessinatrice, ou la "RENCONTRE" entre brun ténébreux et l'inspecteur en sont des parfaits exemples. Oui les scènes où il y a le plus d'avancé dans la trame narrative sont avec un personnage stéréotypé de dark sasuké mélancolique maniéré alors qu'il a une présence d'antenne beaucoup plus petite que celle du playmobile en caouet jaune qui devait être le perso principale (à part pour la découverte du cadavre, là il y a eut un truc, mais après s'est retombé en flèche), expliquez moi la logique. Ce qui fait que même si Sarai est le stéréotype puissance 1 000% du brun ténébreux asociale, tu l'apprécies largement plus que Yuta car au moins avec lui, l'histoire avance. Enfin bon je m'égare, on parlait de Sarai et de ses rencontres. Quand Sarai "rencontre inopinément" la dessinatrice... ouais rencontre c'est un mot assez fort, disons que c'est la dessinatrice qui est allé l'agressé. Il y a aucune préparation, aucune mise en situation, rien, elle arrive, dit de la merde pour bien faire comprendre qu'elle sait des trucs et qu'on la verra plus tard dans la série, le tout sans introduction en amont (donc t'as l'impression vois juste une femme un peu perturber qui va raconter sa life à des ados, pas du tout glauque), et elle se casse. La classe donc. C'est comme la "RENCONTRE" entre Sarai et Shun (le policier). On voit qu'ils ont voulu faire comme les série américaine de merde où ils marchent dans la rue ou dans un couloir sans se parler et qu'il y a un slow motion au moment où ils se croisent pour marqué l'instant, c'est grotesque, c'est maladroit, c'est pas du tout professionnel, mais j'aurai accepté. Un peu cliché mais ça aurait pu marcher si l'autre flic disco ne s'était pas retourner juste après en faisant un sourire de gamin attardé face caméra. A part alourdir la scène et faire comprendre au plus stupides n'ayant toujours pas compris que Shun travaille sur Sarai, cela ne sert à RIEN. Vraiment, plus on avance dans l'animé, plus on aperçois que l'histoire a été raconté juste pour parler de paranormale sans aucune maitrise ni classe. C'est juste une série pour ramener de l'argent et pas une série prévu pour raconter quelque chose de vraiment travaillé. Cette série est inintéressante au possible, a été écrit et réaliser par des incapables, et dans sa grande classe, diffuse des idées malsaines qui frôlent subtilement entre sexisme bas de plafond et irrespect de la vie d’autrui. Que voulez vous de plus ? Une corde offerte avec le tabouret ? Un plan détaillé des meilleurs endroits à tailler compris dans la boite de rasoir ? Les balles offertes avec le pistolet peu être ? Vraiment c'est une horreur à ne jamais tenter, vous aurez envi de crever
2/20
Il faut pas encourager l'arrivé d'animés aussi bâclé et aussi peu travailler. Ce n'est pas un gage de qualité, et cela ne le deviendra jamais. Le Paranormal interpelle et intéresse donc le fait de faire un manga ou un animé thriller/science fiction sur le paranormal est en soit une très bonne idée, mais il ne suffit pas de se limiter à si peu pour faire un bon animé. En attendant de savoir si j'ai tort ou raison, je vous invite quand même à avoir vôtre propre opinion sur l'animé. Faites vous un avis constructif et n’hésitez pas à le partager. De mon côté je le respecterai s'il est en désaccord avec le miens mais je le respecterai encore plus si vous de vôtre côté vous respectez mon avis.