Au delà de la nullité de la série, j’ai l’occasion ici de parler plutôt du problème des séries Netflix. En effet, je trouve que cette série retranscrit à merveille comment Netflix use de codifications précises afin de transformer un scénario en un produit Netflix, vendable partout, consommable par n’importe qui.
À titre personnel, j’ai commencé à regarder cette série sans grandes espérances juste pour éviter de critiquer sans savoir, et aussi afin de faire découvrir la série à des proches. J’aurais pu m’arrêter au premier épisode constatent là, une énième merde audiovisuelle sans saveur. Cependant, plutôt que d’abandonner cette fiente, j’ai préféré la continuer, tout en l’analysant, espérant tout de même une bonne surprise. Or, jamais il n’y eut de bonnes surprises. Au contraire, plus je visionnais la série, plus mon constat du début devenait tangible.
Cette série n’est qu’un produit. Point barre. Il n’y a aucun effort de mise en scène, les acteurs ne sont pas dirigés, le scénario et le découpage sont bâclés et pourtant, étrangement, elle rencontre un succès populaire. Pourquoi ? Parce qu’il ont réussis transformer One pièce en série Netflix. Est ce bien ? Il est évident que non. One piece, qui est une œuvre à part entière existant depuis plusieurs décennies appartient au genre shonen, un courant dans le manga japonais. On aurait pu espérer une réalisation qui aille dans ce sens ? Une mise en scène comme on en voit des les films en PVR japonais, seulement, non. Non, ici, nous avons purement est simplement un cas d’école d’appropriation culturelle. Évidement, aucun gauchiste ne l’a relevé, et les droitards sont trop occupé à cracher sur le fait qu’il y est des noirs dans la série j’imagine. Mais ne politisions pas le sujet, la vraie question est : une œuvre d’art issu de l’appropriation culturelle est-t-elle forcément mauvaise ? La réponse est non. Il existe mille exemples dans ce sens. Cependant, ici, il ne s’agit pas d’occidentaliser l’œuvre, non, ici, il s’agit de la Netflixiser. Cette série devient alors une énième série Netflix sans saveur estampillée One piece. Et c’est en cela que la série plait au plus grand nombre : elle plaît à celles et ceux qui, habitués à consommer du Netflix, ne peuvent consommer plus que ça. « One piece n’a plus rien à voir avec one piece mais c’est pas grave, puisque ça ressemble à ce que je regarde d’habitude » se dit-on. Deux histoires qui se profilent au même moment, les instants dramatiques sont appuyés par une musique angoissante avant d’être coupés pour passer du scénario A au scénario B, le jeu d’acteur répond au cahier des charges, on dédramatise les instants tragique par l’humour, on supprime les thématiques de one piece pour y coller une thématique à propos des conflits générationelle, on moule les personnages pour les faire passer de leurs caractère d’origine à des clichés d’adolescents. Bref, beaucoup à dire et à la fois pas grand chose tant cette série ressemble à 100% des séries que proposes ce média.
J’ai donc visionné One piece comme j’aurai pu regarder Pinky blinder sauf qu’ici le scénario change. Et encore, ils ont réussit à foirer leur adaptation. Car si on reprend l’ensemble des série Netflix, même si leurs mises en scènes se correspondent, que les thématiques ont une même ligne éditoriale, le scénario, la direction d’acteur, la direction d’image ainsi que les décors changent. Or, il y a des séries qui, même si elles correspondent à une codification précise, sont mieux réalisés que d’autres. Or, one piece fait partie du bas du panier. Sérieusement, quelle est cette merde ? Jeu d’acteur atroce, texte récité, montage brouillon, scénario totalement au fraise. Qu’ils est pris une liberté scénaristique c’est très bien, mais si c’était pour faire ça.. La série ici, n’a clairement pas le temps au vu de ce qu’elle doit couvrir, il y a des incohérences à la pelle, tout s’enchaîne très vite et au finale nous ne pouvons pas apprécier les moments d’émotions qu’aurait pu nous fournir certain moment du manga. En bref, cette série est une catastrophe cinématographique cachée derrière un joli panneau publicitaire.
Et comme je l’ai dis précisément, cette série plaît. Elle plaît parce que les aliénés gavés à Netflix depuis des années sont habitué à consommer leurs produits, ils sont habitués à consommer leurs glaces sauf qu’ici le tant attendu goût one piece vient de sortir. Ça reste le même produit. Amenez ces gens voir du cinéma qu’ils ne seraient l’apprécier. Oui, ils ont réussit l’impossible comme semble le scander tour ces critiques en cartons sur YouTube, en effet, ils ont réussit à transformer un manga en série Netflix. Et de ce seul fait, y en a, ça leur va. Oui, après tout ça ressemble à du Netflix mais c’est One piece. Trop chouette ! Oui mais non. Personnellement, j’ai grandi et One piece n’est plus une œuvre qui me transporte comme elle y était parvenu dans mon adolescence, cependant, ce manga méritait mieux. Qui a sérieusement frissonner en voyant Roger, durant la mort du Belmère, ou encore lors du combat finale ? J’invite ceux et celles qui ont apprécier cette série à s’ouvrir à l’art s’il le souhaite. Et surtout, ceux qui se prétendent critiques et qui n’ont cessé d’encenser cette série sur les réseaux, je vous conseillerai d’arrêter de vous prétendre comme telle. Vous êtes illégitimes pour parler d’arts pour la simple est bonne raison que votre culture est celles de tout le monde, soit celle de personne faisant de vous des incultes notoires qui ne sont pas qualifier pour parler de cinéma.
Je vais conclure par cette phrase : désabonnez-vous de Netflix et ouvrez vous à autre chose, ou continuer à vous nourrir de ces merdes qui vous aides à supporter votre pathétique existence.