C’est la couleur référence de cette série atypique. Un orange flashy propre aux années 70, comme le marron des 504 Peugeot et des motifs sur les canapés, ou le rose des flamants sauvages…
L’action se déroule en 1978 en France. Après une déconvenue professionnelle, Didier MATHURE (Melvil POUPAUD impeccable), ingénieur dans l’aérospatiale, est muté à la tête du GEPAN (Groupe d'études des phénomènes aérospatiaux non identifiés – entité du CNES qui a réellement existé) avec pour objectif de fermer ce bureau. Mais son esprit cartésien va se heurter à d’étranges évènements…
Il était osé de réaliser une comédie sur un sujet à la X-Files sans tomber dans le ridicule. Et bien OVNI(s) est drôle mais jamais risible. Avec son scénario bon enfant, ses couleurs chatoyantes et son côté new age, on peut dire qu’il s’agit d’une série particulièrement feel good. Une série universelle et intemporelle, décalée comme il faut.
La fin de la saison 1 se prête à une suite et on se doute que l’aventure va continuer.
Dans la saison 2, la dream team du GEPAN se reforme dès le premier épisode avec Didier, Véra (et son regard illuminé), Marcel (inégalable Michel VUILLERMOZ), Rémi (le jeune informaticien doué) sous la responsabilité d’André (Jonathan LAMBERT !) qui a repris ses fonctions de directeur.
Géraldine PAILHAS (excellente) complète le casting dans le rôle de l’ex-femme de Didier – Melvil POUPAUD. Ils ont 2 enfants et elle est également ingénieur au CNES.
Au programme de cette saison : une barbe à papa géante, la fin du monde évitée de justesse, et une tribu d’Inuits téléportée. Les décors, les costumes et la BO sont toujours aussi remarquables.
Grâce à son ton loufoque et poétique, son esthétique élégante et son casting haut en couleur, OVNI(s) est une série enthousiasmante. Vivement la saison 3 !