N’est pas Gilligan qui veut.
Il en faut du cran pour s’attaquer à l’univers de la drogue, blanchiment et mafia. Force est de constater que n’est pas Gilligan qui veut.
A la fin du premier épisode, on a cerné la totalité des personnages. Je vous conseille d’ailleurs, après visionnage du premier épisode, d’aller directement à l’épisode 7, cela vous évitera de perdre 5h de votre temps à regarder les 5 autres, qui sont inutiles.
Cette série se limite à du vu et du déjà-vu.
Tous les clichés sont réunis (pas pire que Sense 8 tout de même). Tout y est !
SPOILER : Un gamin avec problèmes psycho, une gamine en crise d’adolescence, une femme mal baisée avec trouble psycho à l'appui qui se rebelle, un mec apparemment intelligent mais qui se fait avoir sur tout et qui ne prévoit rien (Walter White c'était quand même pas la même trempe bordel!), qui veut à tout prix aider sa famille, un méchant, un autre méchant, un niais influencé par sa mère, un flic, un gay refoulé, des rednecks et même un prêtre.
Tout y prévisible. C’est mal joué (mis à part la petite Charlotte qui aurait mérité mieux que de traîner dans Ozark).
J’ai mis 4/10 pour faire l’éloge de l’épisode 7 qui est pour moi le mieux réalisé et qui sauve un peu le merdier. Ah, ouais, et pour les paysages aussi (si si c’est chié!)
Quand je vois qu'il n'y a que très peu d'écart dans les notes de Breaking Bad et de Ozark, cela me rend fou.
D'un côté un chef d'oeuvre, de l'autre un puits sans fond qui n'est que multitudes de répétitions de tout ce que l'on voit dans les films depuis 30 ans.
Le Breaking Bad de Netflix vous me dites ? Sérieusement ? Excuse-les Vince, ils ne savent pas ce qu'ils disent !