Jeez !
PSG The worst album: Jumping Mole. Doigt d'honneur insolent à la bienséance dressé fièrement en direction des autres productions animées, Panty & Stocking with Garterbelt propulse le mauvais...
Par
le 25 janv. 2016
17 j'aime
5
Voir la série
Panty & Stocking with Garterbelt, c’est comme si tu avais mis Cartoon Network et MTV dans un mixeur avec un bon gros shot de Red Bull, et que tu en sortais avec une série complètement déjantée, vulgaire, mais terriblement jouissive. Bienvenue dans un univers où les anges ne sont pas des créatures pures et sages, mais plutôt deux sœurs déchaînées qui se baladent avec des sous-vêtements transformables en armes et un vocabulaire qui ferait rougir un marin. Si tu t’attends à un anime traditionnel avec des combats épiques et des moments de réflexion profonde, laisse tomber. Ici, tout est une explosion de couleurs, d’humour noir, de références pop-culture et de chaos pur.
L’histoire suit Panty et Stocking, deux anges déchus envoyés sur Terre pour combattre des fantômes. Mais au lieu de s’attaquer à leur mission avec sérieux, Panty préfère accumuler les conquêtes d’un soir tandis que Stocking, obsédée par les sucreries, enchaîne les cupcakes aussi rapidement qu’elle dégomme des monstres. C’est un duo infernal qui ne prend rien au sérieux, et c’est exactement ce qui fait tout le charme de la série. Leurs pouvoirs ? Panty transforme sa culotte en flingue, et Stocking, sa jarretière en katana. Tu sens déjà le délire total, non ?
L’humour est la clé de Panty & Stocking, et il est aussi sale et irrévérencieux que possible. Les blagues graveleuses fusent à chaque seconde, les situations sont souvent à la limite du grotesque, et pourtant, tout est fait avec une énergie tellement délirante que tu te surprends à en redemander. Les créateurs de la série, issus du studio Gainax (responsable de Neon Genesis Evangelion, mais ici en pleine rébellion créative), semblent s’être dit : "Allez, on va tout balancer par la fenêtre et voir ce qui colle au mur." Résultat ? Une série où chaque épisode est plus imprévisible que le précédent, mélangeant combats démesurés, vulgarité assumée et parodie totale des conventions d’anime.
Visuellement, Panty & Stocking est un ovni. Avec son style graphique rappelant les dessins animés occidentaux des années 90, la série casse les codes habituels de l’anime pour nous plonger dans un monde rempli de formes exagérées, de couleurs vives et de décors aussi psychédéliques que les situations. C’est comme si The Powerpuff Girls avait fait un crossover avec South Park sous LSD. Chaque épisode semble vouloir repousser les limites de la créativité visuelle, en passant d’un style à l’autre, d’animations fluides à des moments presque surréalistes, sans jamais perdre ce ton anarchique qui la rend si unique.
Garterbelt, leur mentor divin, est un prêtre afro à la personnalité bien trempée, et disons qu’il n’est pas exactement le modèle de sainteté que tu imaginerais. Son rôle dans la série ? Tenter, souvent en vain, de garder Panty et Stocking sur le droit chemin, tout en cachant ses propres secrets (qui sont tout aussi délirants que le reste). Ajoute à cela Chuck, un petit monstre qui ressemble à un croisement entre un chien zombie et une mascotte ratée de fast-food, et tu obtiens une équipe aussi improbable qu’irrésistible.
Les épisodes suivent souvent un format de "monstre de la semaine", où nos héroïnes se retrouvent face à des fantômes absurdes, chacun étant une excuse pour des combats aussi exagérés que les personnalités des protagonistes. Mais là où Panty & Stocking brille vraiment, c’est dans sa capacité à surprendre constamment le spectateur. Un épisode pourrait être une parodie de films d’action, un autre une moquerie de la culture pop, et le suivant un hommage aux films de série B horrifiques. Tu ne sais jamais vraiment où la série va t’emmener, et c’est ce qui la rend si fun à regarder.
Et que dire de la bande-son ? Un pur concentré d’électro qui te donne envie de sauter partout, des beats qui collent parfaitement à l’énergie frénétique de l’action et des transitions musicales qui semblent tout droit sorties d’une boîte de nuit underground. Même si tu ne comprends pas tout ce qui se passe à l’écran (ce qui arrive souvent), la musique te garde dans le rythme, te balançant d’un délire à l’autre sans te laisser reprendre ton souffle.
Mais attention, Panty & Stocking n’est pas pour tout le monde. Si tu es facilement choqué ou que tu cherches une série avec une profondeur émotionnelle ou un message caché sous les couches de vulgarité, passe ton chemin. Ici, tout est assumé : le trash, l’humour graveleux, les situations absurdes, et c’est précisément ce qui fait le charme unique de la série. Elle ne cherche pas à plaire à tout le monde, et c’est exactement pour ça qu’elle est aussi mémorable.
En résumé, Panty & Stocking with Garterbelt est une explosion de chaos joyeux, un anime qui brise les règles avec le sourire, en te servant des moments aussi trash qu’hilarants, le tout sur un rythme frénétique. Si tu es prêt à embrasser ce tourbillon d’absurdité avec des anges déchus aux culottes transformables et des fantômes qui explosent sous un déluge d’insultes et de confettis, alors tu es prêt pour l’expérience. Ce n’est pas juste une série, c’est un festival du n’importe quoi, et tu vas adorer chaque minute.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleures séries de 2010
Créée
le 23 oct. 2024
Critique lue 4 fois
D'autres avis sur Panty & Stocking with Garterbelt
PSG The worst album: Jumping Mole. Doigt d'honneur insolent à la bienséance dressé fièrement en direction des autres productions animées, Panty & Stocking with Garterbelt propulse le mauvais...
Par
le 25 janv. 2016
17 j'aime
5
Gainax, je t'aime. Je n'aurais pas la prétention de dire que j'ai compris Evangelion mais j'ai apprécié l'ambition de la série, l'animation vraiment belle et puis voilà quoi. Mais je dois bien...
Par
le 7 févr. 2012
13 j'aime
O wicked spirit born of a lost soul in limbo; receive judgment from the garb of the Holy Virgin; cleansed of wordly impurities; Return to Heaven and Earth. REPENT! Panty & Stocking with Garterbelt,...
le 16 juil. 2012
10 j'aime
2
Du même critique
Avec Astérix le Gaulois (1961), René Goscinny et Albert Uderzo posent les bases d’une saga légendaire, où les baffes volent aussi vite que les sangliers passent à la broche. Ce premier opus, bien que...
il y a 3 jours
2 j'aime
Avec Tintin au Tibet (1960), Hergé délaisse les complots internationaux et les méchants moustachus pour offrir une aventure profondément humaine et émouvante. Ici, pas de gangsters ni de trésors...
il y a 3 jours
2 j'aime
7
Le Jeu de la Mort, c’est comme si Battle Royale avait pris un cours de showbiz et décidé que la survie, c’est bien, mais avec du drama, c’est mieux. Cette série de TVING plonge ses participants – et...
le 20 nov. 2024
2 j'aime