Jeez !
PSG The worst album: Jumping Mole. Doigt d'honneur insolent à la bienséance dressé fièrement en direction des autres productions animées, Panty & Stocking with Garterbelt propulse le mauvais...
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le 25 janv. 2016
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PSG The worst album: Jumping Mole.
Doigt d'honneur insolent à la bienséance dressé fièrement en direction des autres productions animées, Panty & Stocking with Garterbelt propulse le mauvais goût à des hauteurs stratosphériques, nous éclaboussant au passage de toutes ses sécrétions délirantes.
En alliant à un délire cartoonesque des personnages hyper-sexualisés qui sous couvert de sainteté sont soumis à tout un tas de fantasmes inavouables faisant passer les serviteurs de dieu que sont nos héros pour les derniers des dépravés, le bébé de Gainax à de quoi séduire.
Entre en scène Panty, ange nymphomane dont le but principal est de forniquer avec tous les hommes lui tombant sous la main et dont l'arme "divine" est sa petite culotte et Stocking, boulimique insatiable, accroc au sucre et aux douceurs dont la paire de bas fait office d'épées. Notre joyeuse équipe est chapeautée par Garterbelt, prêtre à l'afro imposante dont la dépravation n'a pas d'égale, dépravation qu'il couvre sous des accès de colère et des habits de sainteté bien en peine de masquer ses penchants louches. À cette équipe on peut adjoindre Geeku-boy et Chuck, sorte de chien dont l'unique but est de dévorer tout ce qui lui passe sous le pif et qui connait à chaque épisode un sort funeste.
Au programme de ces 13 épisodes : chasse aux ghost, fantômes venant tout droit des enfers dont le but est, comme dans tout bon dessin-animé qui se respecte, de détruire la ville de Daiten et ses habitants. Ajoutons à ça la présence de deux sœurs démoniaques faisant figure de Némésis - pourtant plus policées que nos anges - et un mystérieux maire de Daiten qui semble tirer les ficelles.
Le scénario banal, somme toute, n'est qu'un prétexte fumeux pour le réalisateur Hiroyuki Imaishi pour coucher sur péloche tous ses délires les plus fous. Jusqu’au-boutiste est l'adjectif qui revient le plus lorsque on parle de Panty & Stocking with Garterbelt et il faut être prévenu avant d'y poser les yeux, car l'animé ne recule devant rien, fourmillant d'idées toutes plus trashs les unes que les autres.
Chaque épisode est découpé en deux parties mettant en scène deux histoires le plus souvent distinctes, développant un scénario tenant la plupart du temps sur un bout de papier. Le prétexte sera généralement une chasse à un ghost afin que nos anges puissent gagner assez de Heaven Coin pour rentrer fissa au paradis.
Panty & Stocking with Garterbelt se range dans la catégorie parodique, se moquant à souhait des dessins animés américains. Par le style tout d'abord, il vous évoquera les Supers-nanas. Par ses antagonistes et leur fin tragique, il vous rappellera les Power-Rangers (dessin-animé lui même dérivé des Sentaï japonais). Allègrement, certains épisodes balayeront un spectre de références plus large, allant de la parodie de séries/films de zombies jusqu'à celle de nouvelles fantastiques.
Le tout soutenu par une bande-son brillante, atteignant son paroxysme dans l'excellent épisode Once Upon a Time in Garterbelt où après une parodie de Scarface déjanté vous trouverez un excellent passage électro accompagnant le récit de la vie du prêtre à l'Afro - le lien au début de cette critique.
Un animé pour les avertis, les dingos d'humour jusqu'au-boutiste, de délires visuels et scénaristiques et de blagues trashouilles ou tout simplement ceux cherchant un animé "bien japonais bourré de clins d’œil à tout un pan de la culture pop.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Le "Tout bon" de la Japanimation, Les dessins animés à montrer à vos enfants., Les animes japonais avec les meilleures bandes-son, Ces Openings/Endings qui me font vibrer ! [Participatif] et Les animés & moi
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le 25 janv. 2016
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