Peaky Blinders
7.9
Peaky Blinders

Série BBC One, BBC Two (2013)

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Une certaine qualité anglaise : Peaky Blinders est une série très bien faite, cadrages léchés, montage au cordeau, acteurs ovationnés. C’est pourtant une œuvre d’art consternante. Elle n’a aucune idée de ce qu’elle exprime, si tant est qu’elle exprime quelque chose. Ça pourrait être un honnête travail d’artisan, et il n’y a pas de mal à cela m’objectera-t-on, si seulement elle était honnête, et pas aussi prétentieuse, pompeuse et ampoulée.


Par un curieux hasard (que d’autres se chargeront d’analyser), la plupart des « meilleures séries de tous les temps » se sont consacrées à des histoires de criminels, de gangsters – et je ne cache pas avoir moi-même un certain tropisme en la matière. Aussi mon objectif de combler mes lacunes en séries « de qualité » m’a amené à voir une proportion exagérée de séries de gangsters et je ne peux m’empêcher de jauger Peaky Blinders à l’aune de deux autres d’entre elles, Breaking Bad (que j’ai vu juste avant) et The Wire (que j’ai regardé en parallèle). Le constat n’en est que plus accablant. Peaky Blinders reprend au centuple tout ce que je reprochais à Breaking Bad (et que j’ai détaillé ici) sans en avoir les qualités. Pour résumer, les deux séries ont une certaine inconscience de l’aspect moral de l’esthétique et de la mise en scène, alors que leurs sujets sont éminemment moraux. Pour BB, le problème est plus ambivalent, car Walter White est clairement condamné par le scénario, et il est évident qu’au global Vince Gilligan réprouve le comportement de son personnage principal, mais localement il est mis en valeur par la réalisation et, s’il n’est pas un héros, il reste un protagoniste (et inversement, Skylar, si elle n’est pas une méchante, reste une antagoniste, et le fait que la majorité des téléspectateurs n’aient pas pu la piffer ne tient pas que de leur misogynie). Pour Peaky Blinders, franchement, je sais pas et j’ai surtout l’impression que les créateurs eux-mêmes ne savent pas ce qu’ils pensent de Thomas Shelby.


Un trait commun – et sans doute inévitable – de ce genre qu’est la série de gangsters est de générer de l’admiration pour ses criminels parmi le grand public qu’il vise. Pour la plupart d’entre elles, c’est contre leur gré. Les plus intelligentes (Les Soprano, The Wire) ont su le tempérer, justement, par la mise en scène et la finesse d’écriture : et de fait, à part quelques évocations dans des morceaux de rap qui servent surtout à étaler leur culture, je vois rarement qui que ce soit admirer Tony Soprano ou Stringer Bell ou encore moins Christopher Moltisanti, Avon Barksdale, Oncle Junior ou Marlo Stanfield. Parce que ces séries en ont fait des personnages humains, faillibles, parfois ridicules, parfois franchement dégueulasses, en les laissant vivre, évoluer dans le champ d’une caméra plutôt neutre et permettant ainsi à la fois distanciation et empathie (au choix et à l’intelligence du spectateur), elles n’en ont pas fait des demi-dieux, des génies surhumains (alors que Walter White est un génie du mal, mais un génie quand même). Thomas Shelby, c’est une autre paire de manche. Je passe rapidement sur la part du public qui l’admire, l’érigeant en parangon d’élégance et symbole des « Forts » et des solitaires incompris, des « mâles sigmas » et autres âneries nauséabondes, réactionnaires et masculinistes. Plus intéressante est la part du public qui encense la série tout en désapprouvant Tommy (et qui est, à vrai dire, le public présent sur ce site). Cette seconde part considère avec un mépris justifié la première, mais surtout la voit comme une excroissance anormale à laquelle la série ne peut rien, ces derniers n’y ayant « rien compris », car seul un dérangé, voire un psychopathe, peut admirer un psychopathe comme Tommy.


Et je pense qu’effectivement il faut être dérangé pour admirer Tommy, mais que la série n’y est absolument pas pour rien et que ceux qui n’y ont « rien compris » ne sont peut-être pas ceux que l’on croit. Car la série, elle, se garde bien de condamner son personnage principal, au contraire. Je ne sais pas ce que les showrunners pensent réellement de Tommy (j’ai pas que ça à foutre de lire leurs interviews, j’ai déjà perdu assez de temps avec leur série) mais s’ils prétendent eux aussi qu’il faut être un psychopathe pour l’admirer, c’est assez hypocrite de leur part : on peut pas peindre des icônes toute la journée puis s’étonner que les gens aient de l’admiration pour les saints auréolés d’or qu’on y a représentés, en s’exclamant « Mais non, voyons, c’est Lucifer ! ». Quoiqu’en disent les fans « sains d’esprit », Tommy, qu’il soit effectivement admiré par le spectateur ou non, est à admirer ; c’est comme ça qu’il est filmé, avec sa palanquée de ralentis élégiaques, de postures « cool » et « badass », c’est comme ça qu’il est écrit même, comme un être suprêmement intelligent qui roule tout le monde et comme un martyr qui accepte d’être haï des siens car (les voies de Tommy étant impénétrables) il doit agir pour leur bien à leur insu et contre leur gré. Alors heureusement la série n’est pas complètement monodirectionnelle et arrive à contrebalancer en montrant justement les effets négatifs de Tommy sur les autres personnages et, surtout, leur désapprobation croissante de ses agissements mais 1) à la fin, c’est quand même Tommy qui a raison (un peu moins vrai sur les deux dernières saisons, mais j’y reviendrai) et 2) ça reste des effets d’écriture, rien ne vient compenser en termes de mise en scène – au contraire, les grosses fâcheries des siens sont parfois montrées sous un jour ridicule. En fin de compte, je vais pas être de mauvaise foi, le personnage de Tommy reste profondément ambigu, il existe une certaine balance entre l’éloge et le blâme mais inégale, Tommy n’étant jamais explicitement condamné (qu’au second degré, que par réflexion de ses actes sur les autres, ou bien par punition avec moult souffrances psychologiques mais en fait ce martyr intérieur renforce plus son aura qu’autre chose et a bien plus à voir avec son PTSD que ses actes criminels) mais par contre étant régulièrement loué, glorifié, et de la manière la plus explicite qui soit, dans la forme même du récit, par l’image.


Avec ça vient toute une question de la représentation de la violence. C’est un autre aspect du même problème, celui de la mise en scène de criminels et des implications esthético-morales qui en suivent. Sur ce point le contraste avec The Wire est particulièrement frappant, cette dernière faisant preuve d’une probité sidérante, et les deux séries sont vraiment à l’opposé du spectre esthétique. Exemple-type d’une scène de meurtre dans The Wire (dans les grandes lignes ça marche aussi pour Les Soprano) : plan large, extérieur nuit, à un coin de rue, un jeune homme se tient debout, il échange quelques plaisanteries, il vit sa vie ordinairement. Une silhouette anonyme s’approche rapidement, lui pointe un objet qu’on devine être un pistolet sur la tempe, tire et s’en va sans dire un mot. Un mince filet de sang gicle de son crâne et le jeune homme s’effondre, comme un pantin désarticulé. Il n’y a pas une once de glamour là-dedans, pas un microgramme de « badass » : c’est froid, d’une violence aveugle et laide, insignifiant, presque ridicule. Dans Peaky Blinders, c’est tout le contraire,  les meurtres sont toujours des moments pivots, mis en scène avec grandiloquence, parfois même magnifiés : jamais ça ne serait un plan large et encore moins un plan séquence, jamais ne ressortirait l’insignifiance de ce meurtre et toute sa froide cruauté, non, tout est tension, tout est motif à la dramaturgie exacerbée, à la beauté aussi, même les meurtres les plus sordides (enfin, sordides, ça c’est à nous de le conclure, à les croire c’est sublime). On pourra m’objecter que c’est loin d’être la première fois qu’une œuvre audiovisuelle magnifie la violence et « le mal » (et cela vaut pour certains de mes films préférés), soit pour interroger justement notre regard et notre représentation, avec une remise en cause finale implicite ou explicite, soit en assumant un caractère amoral jusqu’au bout. Les films de Scorcese comme Les Affranchis, Casino ou Le Loup de Wall Street font partie de la première catégorie (pas Taxi Driver pour le coup, même si Thomas Shelby ressemble parfois à Travis Bickle, et je précise que je n'ai pas vu Boardwalk Empire) et, même si ce n’est pas sa filiation la plus évidente, Peaky Blinders tient énormément de cette influence : sauf que voilà, il n’y a jamais de remise en cause finale. De Tommy, peut-être un peu dans les dernières saisons, mais de la mise en scène, de la représentation, de l’imagerie véhiculée, jamais. Dans la seconde catégorie, l’exemple le plus accompli est Orange mécanique. Sauf que, et c’est peut-être le plus ridicule dans cette histoire, Peaky Blinders n’est pas une série amorale ! Au contraire, la série passe son temps à faire des choix moraux futiles ou anecdotiques, sur des aspects complètement secondaires, comme s'ils étaient surtout là pour signaler la vertu des showrunners à leurs contemporains : le casting ethniquement divers (personnages de Josuah et Isaiah) et le thème du racisme et du fascisme, les séquences Women Empowerment (tellement ridicules que contre-productives), le thème du désir des femmes âgées… Je ne remets pas en cause toutes ces concessions à l'air du temps (air avec lequel je suis plutôt d'accord), mais je n'arrive pas à comprendre cet état d'esprit : « Tiens, entre ces deux séquences où notre psychopathe de personnage principal marche au ralenti au soleil couchant et deux scènes de meurtres ultra cool, on devrait insérer une séquence sur la condition féminine, quand même, faudrait pas qu'on nous prenne pour des machistes ! » Et même sur la fin, Tommy commence à aider des orphelinats et à se déplacer personnellement pour menacer de casser la gueule des méchantes nonnes qui maltraitent les enfants, et toute l'histoire du socialisme, à propos duquel l'avis réel de Tommy demeure mystérieux mais l'avis des showrunners on ne peut plus clair. La série ne peut donc même pas se revendiquer amorale, juste idiotement morale.


Concernant un autre aspect de l'esthétique, il est intéressant de noter que, comme Breaking Bad et au contraire des Sopranos et The Wire, la série n'en a strictement rien à battre de la saisonnalité. Le foutage de gueule va jusqu'à nous proposer une scène d'enterrement À NOËL au milieu d'un bosquet dont TOUTES LES FEUILLES SONT VERTES. Et c'est symptomatique : les personnages vivent dans une saison froide indéfinie mais éternelle et sans rapport avec les lieux réels de tournage. La raison en est évidente, c'est l'histoire qu'ils restent toujours dans leurs déguisements d'époque, leurs costumes trois pièces enveloppés dans de gros manteaux de laines et de larges écharpes, c'est l'histoire de rester dans un imaginaire de temps brumeux, morose, de rues boueuses, une colorimétrie terne, grise, marron, blafard. Et comme leur biome est d'un autre monde, on en vient parfois à se demander si les personnages sont des êtres humains, tant ils sont engoncés dans leur type respectif, et n'en sortent que pour le « subvertir » à point nommé, tant tous leurs gestes sont soumis à la plastique, à la pose, des damnés sans joie et qui ne rient jamais (d'ailleurs la série, au contraire de ses consœurs citées plus haut, n'est pas du tout drôle, même si j'imagine que dans l'esprit de ses créateurs le personnage pathétique d'Arthur Shelby est censé être un comic relief), à qui est interdite cette « vie ordinaire » du jeune dealer que nous avons assassiné dans notre exemple, des chiens s’entre-tuant pour être le mâle alpha : et si ces personnages gourmés peuvent convenir à la tragédie ou à l'opéra, récit du temps (relativement) court, je ne suis pas sûr qu'il en soit de même pour un récit du temps long (et par exemple, en roman, ce serait un pavé des plus indigestes). Ce peu de cas du réel au profit du style, au profit de topoï et de goûts déjà établis, usant jusqu'à l'abus de lustre, de pompe et de posture a un nom : le maniérisme. Et ce n'est pas un compliment. On me dira que je pinaille, « avoir des feuilles mortes à Noël, la belle affaire ! ». Mais tout est là : on a affaire à une série de scénaristes, mise en image par des réalisateurs, des directeurs de la photographie et des directeurs artistiques on-ne-peut-plus compétents mais non-créateurs et qui font ce que font les talentueux quand ils tournent à vide, du formalisme. Tandis que David Chase et David Simon comprennent et s'intéressent à la réalité, savent qu'il fait chaud l'été et que les criminels ont le sens de l'humour et, même s'ils étaient au départ des littéraires, ont créé, ont su créer avec d'autres, une vision cinématographique, un tout de fond et forme, un geste de cinéma quoi, dans Les Soprano et The Wire.


Bon jusqu'à présent on a établi ce qu'était Peaky Blinders, un divertissement maniériste. J'ai pas vraiment parlé de ce que je pensais du contenu, de l'histoire : après tout, ça peut ne pas être une œuvre d'art, ne pas être un projet esthétique cohérent et quand même me plaire. Par exemple, Stranger Things est une série ouvertement commerciale et j'aime bien. Bah là, franchement… bof. L'histoire est nulle. C'est entraînant, bien sûr, parce que toutes les ficelles du storytelling sont utilisées avec une science aiguë de la chose, mais j'ai rarement autant soupiré devant ma télé. C'est bien simple : soit c'est des trucs qu'on voit venir 20 km à l'avance, soit c'est des trucs qui sortent de nul part. Et le pire c'est que ces derniers participent toujours du « génie » de Tommy. Mais c'est exactement ce que j'appelle un « génie de scénario », un mec dont les plans ne sont objectivement pas géniaux, voire même, analysés froidement, complètement cons, mais que le scénario, puisqu'après tout c'est lui qui commande la destinée de ce monde-là, fait invraisemblablement triompher. Très typiquement : la situation au cours de la saison se détériore peu à peu, si bien que vers le finale elle est manifestement insoluble : cette fois, c'est sûr, les Peaky Blinders sont fichus. Mais là Tommy débarque avec son plan qu'il concevait hors-champ depuis le début, en mode « Héhé, vous aviez rien vu venir, hein ? ». ÉVIDEMMENT QU'ON AVAIT RIEN VU VENIR, FILS DE PUTE, C'ÉTAIT HORS-CHAMP !! Et c'est toujours comme ça, le mec n'est génial que dans notre dos. Mais bien entendu ça n'a rien à voir avec le fait que pour inventer des plans géniaux il faut soit même être génial et que les scénaristes ne le sont visiblement pas. Pour nous égarer ou nous occuper pendant les manœuvres souterraines de Tommy, les scénaristes ne lésinent d'ailleurs pas sur les fausses-pistes toutes plus putassières les unes que les autres. En être encore à pratiquer des fausses-morts, notamment, alors qu'on a la prétention d'être une ŒuvreDeQualité™ est lamentable. Et les méchants sont presque tous affligeants : c'est l'exact inverse de Tommy, des « teubés de scénario », des vilains qu'on nous présente comme éminemment dangereux mais qui n'auraient pas survécu 10 min dans une cour de récrée tant ils se font facilement berner. Et c'est encore moins des êtres humains que les autres personnages. Dans la saison 1, Kimber est un demeuré profond, c'est à peine s'il a pas des filets de bave quand il parle. Dans la saison 2, Sabini est encore plus ridicule, on dirait une mauvaise interprétation de Dracula, le mec a le teint blafard et étrangle les gens gratuitement pour qu'on comprenne qu'il est très très vilain. Le méchant prêtre de la saison 3, à la limite ça va encore (même si on sous-entend qu'il est pédophile parce que bon, voilà) mais le personnage d'Adrian Brody dans la saison 4 c'est stupéfiant : comment est-ce qu'un acteur réputé (et à raison) peut accepter et composer un personnage aussi grotesque ? Un mafieux italien avec la voix cassée (sans déconner, il lui manquait plus que des bajoues) et qui mâchonne sans cesse un cure-dent, une caricature faite chair… Étonnamment c'est les saisons les moins bien notées que j'apprécie le plus, les deux dernières. Y a plus ce dispositif bébête de « une saison = un méchant », et Tommy s'avère soudain faillible, même si y a quelque chose d'un peu facile et putassier dans ses tentatives répétées de suicide. D'une certaine manière aussi, il « gagne » mais sans avoir raison. Y a également un aspect « fantastique » qui point par instant, sur la fin, avec les capacités de médiums de Polly puis de Tommy, qui aurait pu donner un côté surnaturel assez original mais qui ne reste qu'à l'état d'ébauche bizarre (une série avec des gangsters gitans qui voient vraiment l'avenir ça serait au moins un peu rigolo). Par contre, clairement, les aspects psychologiques, déjà boiteux, tournent en rond et finissent par être expédiés : chacun y va de sa rédemption, de sa bouderie à Tommy, oubliée soudainement autour d'un « We're the Peaky fucking Blinders » et c'est reparti pour un tour. Mais paradoxalement je pense qu'un bouclage définitif de l'histoire par un film, comme c'est paraît-il prévu, pourrait marcher.


Enfin bref, autant avec Breaking Bad je m'étais posé des questions de fond sur le genre sériel et l'art, questions que j'avais pu approfondir avec The Wire, qui reste mon expérience la plus convaincante en la matière (hors mini-séries), autant ici la question a été réglée en deux épisodes. Je me suis quand même forcé à aller jusqu'au bout mais j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps. Alors à ceux qui me reprocheraient de systématiquement comparer Peaky Blinders aux Sopranos et à The Wire : croyez-moi, j'ai bien conscience du problème ! Et je ne rêve que de ça, avoir d'autres modèles, d'autres exemples de réussite artistique et pas juste dramaturgique ! Alors allez-y, proposez ! Pitié.

LeRossignol
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le 25 oct. 2024

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