Penny Dreadful est tout sauf une série pour enfants.
Perdue dans l’interminable liste de séries que Netflix nous propose quotidiennement, certains ont surement préféré regarder Elite ou autres joyeusetés de ce stream-way sans limites.


Mais si vous vous êtes arrêtés sur Penny Dreadful et qu’aujourd’hui vous lisez cette critique, c’est soit parce que vous êtes curieux d’en savoir plus et je ne pourrais que vous conseiller cette série, soit que vous en savez déjà bien assez et donc que je n’ai plus à vous convaincre mais surement appuyer votre point de vue, du moins je l’espère.


Dans cette critique je m’adresse aux lyriques, aux sensibles à la subtilité des textes et des échanges d’acteurs, mais aussi aux admirateurs des performances artistiques de Eva Green, Josh Hartnett ou en encore Harry Treadaway.


Penny Dreadful se déroule dans un Londres sombre, industriel et avare de la fin du 19ème siècle. Cette ville va être le théâtre mais aussi le bourreau de différents énergumènes, souvent plus créatures qu’humains. Si vous aimez les histoires des Frères Coen, les contes sanglants, les amours impossibles et plus que souvent à la limite du fantastique ( Dr Frankenstein, Dorian Gray,..), tout cela dans un contexte de peur, de peste, avec une grosse pincée de glauque et d’épouvante, alors cette série est faite pour vous.


La performance incroyable (comme toujours vous me direz) d’Eva Green, qui incarne comme à son habitude à la perfection une femme d’une profondeur d’esprit et d’un cynisme bluffant m’a entièrement conquise. De même que sa capacité à faire de la perversité une caractéristique que l’on aimerait quasiment tous posséder après l’avoir vu à l’écran ( pas vous? ).


La duplicité, et même multiplicité des personnalités des acteurs de cette scène britannique n’ont fait que redorer l’intensité de l’unicité des personnages (et oui je sais c’est paradoxal mais clairement c’est comme ça que je l’ai perçu).


Et le jeu de Harry Treadaway (Dr. Frankenstein) on en parle? Prisonnier dans un cercle vicieux, entre création et destruction perpétuelle, il y laissera sa rationalité, c’est un comble pour un scientifique don’t you think?


Enfin, parlons peu, parlons bien, parlons sexe. Entre érotisme et hermétisme des désirs sexuels humains, Eva Green nous livre une sensualité rarement perçue dans l’histoire des séries britanniques( enfin c’est mon avis bien sur).


En bref, une série passionnément enténébrée, à consommer sans modération!

Dr_Manhattan
9
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le 25 oct. 2018

Critique lue 231 fois

Dr_Manhattan

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