Proche des récits présents dans Les Contes de la Crypte, un penny dreadful était un genre littéraire fictif et macabre, publiées sur plusieurs semaines et vendues en petits livres de 1 penny chacun, surtout populaire au Royaume-Uni du XIXe siècle. De cet héritage, la série n'en garde que le macabre, certains des caractères et l'époque. Penny Dreadful nous plonge donc dans le Londres du XIXe siècle. Des personnages mythiques de Jake l'Eventreur à Dr Frankeinstein, en passant par les vampires, Dorian Gray et un loup-garou, y sont représentés. Penny Dreadful rappelle d'ailleurs par ses personnages "La Ligue des gentlemen extraordinaires" sans toutefois en suivre le scénario. Mais il est clair que la série n'apporte rien de nouveau au niveau des histoires d'épouvante. D'autant que des séries qui s'apparentent à Penny Dreadful, il y en a d'autres comme notamment Hemlock Grove ou dans un autre style, American Horror Story. Penny Dreadful se démarque pourtant des ces derniers par son esthétique et surtout, par son casting prestigieux. Eva Green, Josh Harnett, Timoty Dalton s'y donnent la réplique. En somme, une distribution digne d'une superproduction hollywoodienne. L'intrigue, ici, reste simple - voir simpliste - avec un déploiement lent qui se concentre judicieusement sur ses personnages. Notons que le jeu d'Eva Green est pour beaucoup dans le succès de la série. L'actrice prouve une fois de plus son excellence dans les caractères de femmes charismatiques et torturées (300 : La naissance d'un Empire, Womb, Cracks). Son mal-être suinte de l'écran pour saisir le spectateur déjà hypnotisé par elle. Elégance, culpabilité, noirceur se côtoient et s'expriment à travers ses traits. À elle seule, elle créée l'atmosphère horrifique de la saga et, nous propulse dans la recherche de réconfort auprès des autres personnages. Mais chacun cache une part d'ombre qu'on découvre au fur et à mesure sans en faire le tour. Le gore y est de plus bien dosé, contrairement à Salem, Helix ou encore Hannibal sortis autour de la même période. Donc, vivement la suite!
fillepirate
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le 25 août 2014

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