Pigalle, la nuit par Math
Jalil Lespert est insupportable de nullité dans cette série. Il "désincarne" totalement ce frère qu'on suppose éploré, au point de tout abandonner afin de retrouver sa soeur mystérieusement disparue... Et pourtant, on accroche. Parce que Simon Abkarian frise le génie tout au long de la série, incarnant à merveille ce personnage trouble sur la voie d'une rédemption improbable, malgré sa recherche perpétuelle de la réussite, et parce que les scénaristes se sont lachés, dans ce monde obscur et lourd de scandales.
Les images sont léchées (Pigalle est terriblement photogénique, la nuit) et les acteurs (à l'exception de Jalil Lespert) portent un scénario tout en circonvolutions qui nous emmènent finalement assez loin de Pigalle, pour mieux y revenir dans un final surprenant.