Je ne connaissais que les grandes lignes de la courte carrière des Sex Pistols et le fait de savoir qu'une série est sortie, entièrement réalisée par Danny Boyle, sur le groupe anglais, avait quelque chose de réjouissant.
Pour une fois dans une série, la réalisation a beaucoup de personnalité. Que ce soit le ratio 1:33 utilisé, le montage, les couleurs ou même les images d'archives qui s'entremêlent au récit, cette naissance d'un mouvement Punk bien britannique est passionnante à voir. En plus, j'ai vraiment eu l'impression que Danny Boyle revenait à ce qui l'a rendu célèbre, à savoir le style un peu crasseux de Trainspotting et du bon rock en fond sonore.
On constate que les membres du groupe sont totalement à l'Ouest et manquent de pif, mais parviennent quand même à se faire un nom. Il y a un personnage plus ou moins secondaire aussi mais récurrent dans toute la série que j'ai trouvé très bien interprété, il s'agit de la future chanteuse des Pretenders. Elle a la tête sur les épaules contrairement aux autres, et ça ne fait pas tâche dans la série.
Pour une fois avec une série récente, c'est pas trop long, on peut très bien ne pas la binge-watcher sans que ça perde en qualité, on sent que ça a été bien pensé comme biopic.