Planète Terre est probablement une des plus grandes séries documentaires que je n'ai jamais vues.
Je précise avant tout que j'ai toujours aimé les documentaires, j'avais une cassette de National Geographic quand j'étais petit, et je la passais en boucle. Mon avis n'est donc pas objectif : je ne sais donc pas si quelqu'un qui n'aime pas les documentaires apprécierait Planète Terre.
Planète Terre a le don de nous transporter mentalement, nous faisant presque rentrer dans un état hypnotique. Je ne saurai décrire le dégoût qui m'envahit à chaque fin d'épisode. Malheureusement, tout a une fin. Mais fort heureusement, Planète Terre 2 est sortie depuis deux ans, et Alastair Fothergill prévoit de sortir Our Planet en 2019, une série documentaire dans le même esprit. On n'en a finalement jamais fini de découvrir les beautés qui abondent sur notre planète.
Et c'est justement ce sur quoi cette série met l'accent : la beauté du développement de la vie, du fonctionnement des cohabitations entre la faune et la flore, les interdépendances... Après des centaines de millions d'années d'évolution, la Nature est devenue parfaite en tous points, et on peut alors l'observer avec passion et compassion.
Ce documentaire constitue aussi un recueil de scènes époustouflantes, immortalisant ainsi des espèces menacées, rares ou parfois des scènes de migrations ou de chasses nous offrant des instants uniques. Ces instants fusent dans Planète Terre, la série est très généreuse de ce côté-là, nous sommes gâtés, flattés, comblés.
La série est donc riche en émotions, riche en informations, et nous permet d'observer en toute humilité des évènements insoupçonnés. De plus, elle ne nous bassine pas avec des messages écologiques : à la vue de ces images, la nécessité écologique vient de nous-même. Si vous êtes amoureux de la nature, cette série est donc incontournable.