Plastic Memories à le malheur d'avoir un premier épisode intéressant et qui faisait envisager de très bonnes choses.
Un premier épisode parfaitement calibré donc, avec un pitch de base qui donne envie d'en savoir plus l'épisode présente un rythme savamment dosé, de petites touches d'humour parsemées par ci par là et d'un peu d'émotions sur la fin.
Malheureusement après tout ça, il n'y a rien. Vous pensiez faire face à des questionnements philosophiques et sociologiques sur la place des androïdes dans le monde dépeint par l'animé ? Vous pensiez en savoir plus sur le pourquoi de la durée de vie de ces mêmes androïdes ? Vous espériez savoir s'ils rêvent de moutons électriques ?
Vous n'aurez malheureusement rien de tout ça, non ce qui intéresse ici c'est une histoire d'amour mielleuse et d'un classicisme effarant. Durant les douze épisodes qui suivent l'animé nous fait suivre cette histoire à l'eau de rose où un humain tombe amoureux de sa partenaire androïde et vice et versa , on ne verra finalement que très peu les personnages au travail.
Et les personnages secondaires ? Hormis la tsundere (qui a tout l'air d'être amoureuse du héros, que c'est original) les personnages ne sont pas développés, ne servant que de façade et de ressorts comiques quand les scénaristes essaient de broder un épisode aussi vide qu'un fut de bière à la fermeture de l'Oktoberfest.
Et c'est très décevant, comme dit plus haut j'ai aimé le premier épisode qui m'a bien donné envie de continuer. Cependant une fois passé il ne reste plus grand chose pour s'accrocher, oh si vous aimez les histoires romantiques déjà vues (pas d'amour interdit là par contre, un peu d'originalité tout de même) alors allez-y.