A perfect circle of acquaintances and friends

C’est quand même magique d’en arriver là. On les voit tous s’extasier sur ce chat à la forme ronde un peu hors du commun, à regarder les cinquante-deux petites histoires qu’on bien pus inventer quelques otaku qui kiffent le moe. Et pourtant, aussi débile que ce soit, on ne peut s’empêcher d’être fasciné à son tour par cet anime slice of life sans prétentions.
Dès le premier épisode, j’ai essayé de comprendre d’où venait cette fascination qui me poussait à enchaîner épisode par épisode sans m’en rendre compte. Quelques réponses ont été trouvées : C’est d’abord la forme simple de l’anime qui m’a plu. Quel plaisir de retrouver enfin un anime qui ne se prend pas la tête, qui est juste là pour faire du bien. Avec ses jolis dessins et sa musique 8bit, Poyopoyo Kansatsu Nikki est doux et mignon, mais aussi très amusant, avec des situations, des réactions qui font sourire. Il n’y a pas une once de tragédie (ou alors elle est diluée dans une belle pudeur), les romances sont presque invisibles. J’aime beaucoup !
Ensuite, on a là une œuvre qui sent le Japon, celui que j’aime. On traverse les 4 saisons avec des situations qui évoquent des traits de la vie japonaise, des façons de vivre différentes de la nôtre, c’est agréable à voir. La série a même un caractère éducatif en nous faisant apprendre diverses choses : Le mode de vie par saison, la faune japonaise, la nourriture préférée des chats… A première vue, je pense que Poyopoyo a été conçu pour les enfants. Néanmoins, les développeurs ont été assez malins pour adapter la série au public plus adulte.
Et puis Poyo a son petit cachet. Plus qu’un chat a la bonne bouille, c’est presque un super-chat capable de faire des trucs normaux incroyables, comme planer ou aider les infortunés. Un peu le chat qu’on aimerait tous avoir !

L’opening est idiot ? Mais complètement. Et pourtant, il contient toute l’essence de ce petit anime qui fait à peine la durée de 5 épisodes d’un anime classique. Ce chat tout rond entre dans nos vies et les sourires arrivent d’un seul coup. Il y a une simplicité, une façon de faire dans cette œuvre qui me rappelle beaucoup Nichijou, si ce n’est qu’il manque à mon goût une évolution, ou plutôt une connexion entre les épisodes pour aller plus loin que le fait de proposer des situations prises par-ci par-là. Qu’importe, Poyopoyo s’en tient au fait de proposer 52 épisodes charmants qui m’ont beaucoup plu. Un bel anime.