Je serais donc arrivé au bout de cette interminable première saison... Avec beaucoup de mal sur les derniers épisodes, ayant pour unique objectif de savoir qui était A. et qui avait tué la reine des garces.
Et comme de bien entendu, on n'apprend rien du tout de définitif, puisqu'apparemment "Pretty little liars" délaie son intrigue, devenue inepte depuis bien longtemps, au long des nombreuses saisons à venir.
Ce sera évidemment sans moi, mais je ne garderai pas un souvenir complètement détestable des aventures vaguement policières et surtout sentimentales de ce Club des 5 au féminin.
J'avais commencé en raison de la présence au générique de la sexy blondinette Ashley Benson, en espérant y trouver un peu l'esprit de "Desperate Housewives" junior, avec string apparent.
Et dans un premier temps ça le fait plutôt pas mal, sans atteindre évidemment la qualité d'écriture du show de Marc Cherry. Mais dans le genre whodunit en mode teen-movie, à picorer le soir quand on est crevé, ça se laisse regarder (au second degré) le temps d'une poignée d'épisodes, grâce notamment à miss Benson et à sa copine la brunette Lucy Hale.
Le problème, c'est que cette première saison comprend tout de même une vingtaine d'épisodes, assez courts certes, mais quand même. Et le charme de la première moitié inaugurale finit vite par s'estomper, à force d'invraisemblances, de rebondissements improbables et de bluettes téléphonées.
J'attribue donc au final un petit 4 à cette saison initiale, avec la certitude que cette note n'aurait fait que baisser si j'avais eu le malheur de prolonger l'expérience.