Ceci n'est pas une critique.
C'est plutôt une prise de notes sur mes impressions post-visionnage de Puella Magi Madoka Magica, parce que certes j'ai été remuée, mais comme toujours lorsqu'on m'a prévenue que je le serai, pas tant que ça finalement.
Si vous passez par là, je vous prie donc d'excuser l'aspect sommaire et désorganisé de ce texte, que j'espère pouvoir remanier si jamais je revois l'anime, et qui est plus un prétexte à discussion qu'autre chose.
Je n'ai pas vu les classiques de la japanimation auxquels Puella Magi Madoka Magica est souvent comparé, donc je vais faire mes propres comparaisons : j'ai eu l'impression de voir un Kyoukai no Kanata parachevé, parce qu'il aurait fusionné avec Steins;Gate.
Et l'originalité ici est que notre véritable héroïne est Homura, ce qui est caché pendant la majeure partie de l'anime. Et Madoka est une excellente Mayuri.
Notons que le titre est surprenant : déjà parce qu'il est en opposition avec le contenu de l'anime, et en plus parce que le polyptote autour de magus est inutile : Magi contient déjà Magica. Au passage, en prof de latin relou, je tiens à souligner que Puella Magi veut dire "la jeune fille du magicien" ce qui n'a pas tellement de sens dans l'histoire. Le titre se traduirait donc par "La jeune fille du magicien, Madoka magique". Revoyez vos déclinaisons, quoi.
Le visuel de cet anime est à couper le souffle. Si le chara-design est, comme trop souvent à mon goût, plat, les décors, l'animation, les jeux de lumières sont époustouflants. Les multiples techniques utilisées rappellent qu'un art est voué à évoluer, à dépasser les codes et à les renouveler, comme je ne l'ai pas assez vu dans l'univers des animes.
Bon, j'étais persuadée que Homura était la mère de Madoka qui aurait voyagé dans le temps pour sauver sa fille. J'avoue que j'ai été un peu déçue parce que mon idée avait vachement plus de gueule, quand même.
Par contre, comment est ce qu'on peut accorder sa confiance à un croisement entre un chat et un lapin qui a le regard vide et ne bouge pas les lèvres quand il parle (oui, je sais, la télépathie, gnagna) ? Elle m'a fait carrément flipper, cette bestiole.
La fin semble échapper au réalisateur/scénariste. Je pense que Madoka a pris les commandes.