Have you ever seen a putain d'animé qui te démolis to episode 3?

On a tous repéré Puella magi depuis bien longtemps.
Qu'avait donc à m'offrir ce monde fantastique et utopique de magical girls?

Erreur de jugement "mon ancien moi", car cette saga est tout sauf magique et merveilleuse.

J'ai finalement dépassé ce cap, comme de nombreux autres curieux, et c'est avec une certaine attente que j'ai lancé le visionnage d'un animé semblant pourtant, préjudiciable.

Dès vos premiers instants, vous êtes plongés dans ce monde chaotique, et êtes rapidement dépassés par les événements, sans même non plus saisir le sens de son opening.
Durant ces deux voir trois premiers épisodes, je restais mitigé. Non pas que j'étais peu emballé, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qui valait l'incontestable réputation de cet animé.

8,8 de moyenne pour 30 notes de mes éclaireurs? mais qu'est-ce qu'il vous arrive, j'ai jamais vu ça!

Rapidement et facilement nous sont présentés les protagonistes de l'histoire, toutes de jeunes filles dans une école, quoi de plus normal me direz-vous? Mais rien ni personne ne peut nous tromper car nous savons ce qui les attends, nous savons déjà de quoi il s'agit.

C'est à l'aveugle, rongé par la curiosité et le doute que nous poursuivons notre visionnage, incertain du lendemain de ces jeunes filles.
On se surprends même lorsqu'on se rend compte de s'être petit à petit habitué à cette ambiance sombre, quoi que légère en soit et parfois même, agréable.
On appréhende ce calme, cette routine qui semble s'installer pendant que Puella continue de dérouler son tapis narratif sous nos pieds.

Et enfin, ces évènements qui perturbent ce quotidien étrangement paisible, contrairement à ce qu'on pouvait s'y attendre. Ces premières scènes d'actions oppressantes, avec cette petite musique jouée qui nous rends confiants! Nous encourageons les combats de ces petites protagonistes qui ont plus de couilles que vous en aurez jamais.

PAF. Comme une claque dans la gueule, l'effroi que j'ai ressenti à travers ce putain of shit d'épisode 3, la référence de Puella magi, l'essence même de cet animé. Vous venez de comprendre. Vous comprenez ce que vous venez de lancer : et vous adorez.

Je me sens si légère. C'est la première fois que je me sens si heureuse pendant la bataille. Je n'ai peur de plus rien. Parce que je ne suis plus seule.

Non.
Vous n'arrivez pas à y croire, impossible de s'y résoudre.
Pourtant vous continuez, pour en savoir plus. Vous subissez comme jamais les épisodes jusqu'aux révélations, vous ne pouvez que déceler le fragile équilibre de ce monde tout en en ignorant la cause, les moyens ou encore l'aboutissement de l'histoire.

Les graphismes sont impeccables, l'action est nullement saccagée, les combats sont fluides et beaux. C'est de l'excellent travail quoi... Son lot d'OST qui ambiance parfaitement l'animation à tout instant... On est juste totalement emballé, on ne peut plus s'arrêter : ça y est t'es complètement pris dans l'histoire.
Et cette petite touche apportée par cet opening toujours aussi incompréhensible qui plus vous progressez, plus vous déstabilise...

Alors qu'on obtient des réponses, plus de questions encore nous viennent...

• la crise d'adolescence serait la source d'énergie de l'univers?


• comment un tel enjeu peut il être supporté par 5 petites filles?

Le destin de tout un monde, de l'extinction de l'humanité?

• la graine de la souffrance


• la confrontation à travers une lueur d'espoir

Homura serait la plus puissante des magical girl?

• Métaphoriquement parlant... Car elle seule a supporté ce fardeau tout ce temps, sans se transformer.


• Elle a supporté plus de douleur que nul autre n'aurait pu le faire.


• Elle a fait de madoka la pierre angulaire de l'humanité, a entrainé le souhait le plus impactant qui soit

Je te le promets. Je jure que je te sauverai, peu importe le nombre de tentatives qu'il me faudra

Ne rien considérer comme acquis?

• Le temps est éphémère,


• L’équilibre du monde ne peut être rompue, comme dans FMA : pour une chose apportée, une chose due.


• Kyōsuke Kamijō serait alors la véritable source de toute cette agitation?

L'animé n'échappe cependant pas à 2 ou 3 petites incohérences scénaristiques [qui m'ont empêché de mettre 10...] que je cite expressément sous Spoil, je n'invite qu'aux imbéciles et à ceux qui ont déjà vu l'animé à les lire :

Quelles qu'en soient les théories, ou ce qui est sous-entendu, ce qu'on peut en conclure...

Même pris en compte, l'animé reste extrêmement cohérent, tant dans sa trame narrative, que sur sa fin. Voir même la fin de son film III.

Et si on en parlait cette fin d'ailleurs?
Non aucun spoil rassurez vous!
Je parle juste de notre état d'esprit, de notre ressentit quand à l'approche du dénouement de l'histoire, ou vous ne cessez de vous poser les mêmes questions...

N'aurons donc-nous aucune réponses?

De cette situation que vous avez tellement souhaité, désiré, tout au long! Pourtant que vous redoutez tant...
Vous pouvez toujours essayer d'anticiper, rien ne se passe comme vous pourriez l'imaginer.

Quand je pense que même au studios, le script pourtant prêt, n'était divulgué qu'épisode par épisode à l'équipe de production... Vous rendez-vous compte de ce qu'ils ont du endurer à travailler sur ça tout en découvrant l'histoire...
Des génies.

La surprise est totale, jusqu'au bout, et toutes ces péripéties m'ont d'ailleurs fortement rappelé Steins Gate, Parasite dans sa philosophie sur l'humain, et FMA dans le fonctionnement de toutes choses dans cet univers.

J'ai sauvé quelques personnes, mais en échange, la haine et la jalousie ont empli mon cœur. J'ai même fait souffrir ma meilleure amie. Quelqu'un doit être maudit pour équilibrer le souhait qui a rendu heureux quelqu'un d'autre. C'est comme ça que fonctionnent les puella magi. Je suis vraiment stupide...

Conclusion :

Si cet animé était un arbre de vie, nous saurions que :
- Madoka en est la graine, c'est limpide. Elle en est l'origine, et son apogée.
- Kyubey est son eau, vitale, nécessaire, désirée et convoitée.
- Homura est un grain dans ce sablier du temps, un simple grain.
- Mami, le soleil, la lumière qui lui indique le chemin, vers le haut.
- Kyoko, le tuteur, un piquet, pour ne pas que la pousse soit de travers ou retombe.
- Sayaka. est le vent. le vent qui fait s'envoler les feuilles en automne et qui plie les jeunes pousses.

J'ai pris la décision de devenir un type de Puella Magi différent de vous tous. J'ai décidé que je ne vais pas m'associer à ceux qui utilisent et abandonnent les autres. Je n'ai pas besoin d'être récompensée pour mon travail et je n'utiliserai jamais la magie pour mon propre bénéfice."

Un seul mot correspond parfaitement au thème et en même temps, lui est paradoxal : magique.
Que c'est étonnant et banal, vous devez pourtant prendre du recul pour concevoir cet argument.

La magie exprime la beauté, l'étonnement, la surprise, et pour les plus rationnels, la magie n'est rien d'autre que la manipulation par diversion d'un esprit saint.

C'est malheureusement, une terrible vérité que nous narre cette histoire.