Avant de commencer ta lecture, lecteur, sache que cette critique est un palimpseste. Ce qui se déroulera sous tes yeux n'a pas toujours été ainsi, d'autres mots l'ont formé, d'autres idées l'ont animé. Ainsi tel un papillon ou bien un pokemon, cette critique tente d'aller vers le mieux. Des spectres de ce passé différent se révèlent ainsi dans les commentaires. Sache aussi, lecteur, que tu t'es fait avoir. Ce n'est pas une critique de Puella Magi Madoka Magica qui se trouve là, mais une analyse d'une rencontre raté. Que de subversion, j’espère que ça te rappellera quelque chose lecteur. Note enfin que cette analyse est profondément subjective, d'où l'abondance de "moi je moi je"
Tout d'abord les faits. Que s'est il passé ? A la recherche de quelque chose pour me remuer les tripes et marquer mon âme, je suis tombé par hasard quelques critiques de cet animé : que de coup de cœur y avait il là, tant de gens qui avait vécu une si grande expérience avec cet animé. j'ai donc naïvement pensé que ce qui peut bouleverser des vies peut bien en bouleverser une de plus, et je me suis donc lancé dans l’œuvre susnommé. Quelques épisodes passent, les choses se passent bien, et puis arrive un premier différent : j'aurai du ressentir quelque chose, mais je suis resté de marbre, vaguement surpris nonobstant. Ce qui aurait rester un léger différent s’effaçant avec le temps s'est pas la suite aggravé. C'est un véritable gouffre qui s'est creusé entre nous deux. Arrive le moment que je connais bien, je me connais bien, où je commence à être cynique sur ce que je vois, où, tel un oracle divulgacheur, je sens ce qui va arriver, ce qui se dire. A partir de ce moment, c'est trop tard. Cependant, masochisme ou rien d'autre à regarder, j'ai continuer jusqu'à la fin avant de m'en aller, libéré par le dernier ending.
Alors, je pense qu'une réaction saine face à ce genre d'expérience est de se demander "pourquoi?", pourquoi n'ai-je pas aimé ?" (question tout aussi valable dans le cas contraire). Alors j'y ai réfléchi, j'ai relevé ce qui me semblait être des incohérences, des problèmes, et autres petits détails pour, comme dirait le poète : enculer des mouches.
Parce que, au final, ce n'est pas par ces détails que je n'ai pas apprécié cet animé. Ce n'est pas pour des détails que l'on n'aimes pas une œuvre. Car si l'on avais été absorbé par l’œuvre, on ne les aurais pas vu, on en leurs aurait pas prête d'importance. Peut de cette manières est-il possible d'apprécier un film marvel ? (tout à fait, c'est totalement gratuit) peut être avec le temps ces choses finissent par nous frapper, mais cela devient alors une part de la relation que l'on à avec l’œuvre, on la découvre plus humaine, moins parfaites, moins grande. Comme avec nos amis ou nos parents, mais la relation continue, elle nous apporte tellement de bonheur.
Sommes toutes, une oeuvre pourra avoir beaucoup de qualité, il est possible que par nature, elle ne nous convienne pas, ne nous soit pas adressé. J'admets donc volontiers absolument toutes les qualités que vous pourrez trouvez à Puella Magi Madoka Magica. Mais pour moi, la formule n'a pas prise, et j'en suis bien déçu. Peut être à cause de Madoka, qui est trop gentil tout plein et qui veut aider les gens parce que c'est bien d'être gentil, et dont la classe de personnages me casse profondément les parties. C'est sûrement pour cela d'ailleurs que j'adore autant Hellsing Ultimate, tant tout le monde est profondément fou et terrible dans cet animé
Je permet à chaque œuvre que je rencontre la possibilité de me bouleverser, de changer ma vie, mon regard sur les choses. (Après tout, Art is magic d'après mon barbu préféré, changer la vie de personnes que l'on ne connait pas, voila bien quelque chose qui fait de vous un mage) Alors non seulement je permet, mais en plus j'espère. Bien souvent cependant, je dois me contenter d'un bon moment passé, quelques heures de ma vie passé en divertissante compagnie. Je ne voulais pas ne pas aimer Puella Magi Madoka Magica pour me différencier de la masse, tout comme Evangelion, steins;gate, Jojo ou Nier automata, non, je voulais les aimer, j'en ai fait le souhait (subtile référence que voilà encore lecteur), mais au final, je suis moi. je ne suis pas toi, je ne suis pas l'autre. Alors peut être qu'il est temps de changer de dynamique, et d’arrêter d'aller rencontrer des œuvres parce que d'autres ont été touché et que j'espère ressentir pareil grâce, mais plutôt d'aller voir ce que j'ai vraiment envie de voir. Ce qui m'intrigue, forger une singularité. Alors peut être que senscritique n'est pas le bon endroit pour cela, une bonne critique dithyrambique suffisant parfois à jeter des hordes sur des œuvres qui enverront quelques déçu aller voir ailleurs.
Alors paix et amour, moi je vais voir ailleurs.