Marnie a des pensées intrusives et sexuelles en permanence, transformant son quotidien et ses interactions en cauchemar. Fuyant son village écossais où elle se sent scrutée, elle rejoint le relatif anonymat de Londres. Pétrie d'angoisses et de manque de confiance, elle trace son chemin entre rencontres et mésaventures, entre maladresses et acceptation de soi. La série au pitch original tient beaucoup au charme sympathique de ses acteurs, et d’une écriture de personnages crédibles et nuancés. En 6 épisodes de 30 min on les suit dans une forme de rite de passage, que ce soit le passage à l'adulte ou simplement le fait de trouver sa place, avec pour Marnie une prise de responsabilité compliquée par un trouble peu avouable. Si certaines images directement issues de l'esprit de Marnie peuvent être un peu crues, la mise en scène mais surtout les textes et les dialogues bien dosés permettent un rééquilibrage et évite à la série de tomber dans une forme de facilité et de spectaculaire grossier. Pure a un bon équilibre entre humour intensité dramatique.
J’espère qu'il y aura une suite.