Pushing Daisies par Brice B
Pushing Daisies, c'était le coup de coeur de Raphaël, mon chroniqueur série quand je m'occupais de notre webzine. Et Raphaël, c'est le garçon qui m'a converti aux séries télé, moi qui n'en avait pas revu depuis X-Files, Code Quantum, Le Caméléon et Profiler. Alors forcément, quand Raphaël me dit que la série de l'année (nous étions en 2008), pour lui, c'est Pushing Daisies : je prends le temps de regarder.
C'est vrai que c'était sympa, ce Ned qui fait des énormes gâteaux et qui a le don très particulier de pouvoir ramener quelqu'un à la vie en le touchant, mais avec quelques contraintes : s'il le retouche une seconde fois, le mort remeurt définitivement ; et s'il décide de le laisser en vie, quelqu'un d'autre meurt au bout d'une minute.
Evidemment tout cela n'est pas aussi simple qu'il y paraît, puisqu'il ne peut pas embrasser sa petite amie qui était morte une fois et qui ne l'est plus grâce à lui. Et qu'il est gentiment exploité par un détective qui a percé son secret, afin qu'il l'aide à élucider des morts suspectes.
La série souffre, malgré son idée originale, du syndrome de l'épuisement des épisodes toujours identiques, un terrible syndrome qui frappe les séries dont les épisodes se suivent et se ressemblent, et qui ne survivent qu'en misant rapidement sur une histoire de fond servant de guide important. Le côté bisounours édulcoré de la série épuise un peu, on a l'impression d'être dans l'univers Disney à chaque épisode.
Disons que Pushing Daisies avait un excellent potentiel, mais n'a pas su exploiter toutes ses capacités.
J'aurai proposé le redoublement, mais le network en a décidé autrement...