La nouvelle série de Ryan Murphy n’est pas bien originale et pourrait aisément composer un segment de American Horror Story, dont il reprend les codes et la matrice. Inspirée par l’histoire de l’infirmière de Vol au-dessus d’un nid de coucou, cette première saison n’a pas grand-chose à voir avec le film de Milos Forman.
Cela dit, l’esthétique vintage des 50’s, l’ambiance sonore rappelant l’univers de Hitchcock, le côté creepy de l’hospice aux airs d’Overlook dans Shining, en somme le rendu à l’écran est comme toujours chez Murphy très soigné. Mais comme dans ses productions mineures, l’intrigue offre d’abord beaucoup de promesses avant de se perdre dans des sous-intrigues trop faibles pour totalement convaincre. Le scénario doit souvent passer en force pour avancer, au détriment de ses personnages.
Mais la classe intemporelle de Sarah Paulson et l’apparition divine de Sharon Stone, malgré des dialogues parfois peu inspirés, élèvent Ratched au-dessus de la moyenne.