Trop bon mais trop court
Tellement maline, ludique et remplie d’idées, on regrette que la série ne pousse pas plus loin sa parodie d’Hollywood et qu’elle ne compte, au final, que 4 épisodes. Ces 4 épisodes permettent à Pixar...
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le 11 janv. 2025
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Extrait (S1) :
Petite série à regarder et qui aurait pu faire un film au final, puisqu’il n’y a que quatre épisodes pour un visionnage total de une heure et trente-six minutes. Disponible sur la plateforme de mickey en intégralité, j’ignore s’il va y avoir une suite ou non. Maintenant, place aux rêves et à leurs réalisateurs.
L’intrigue nous place dans les studios des rêves de Riley, où l’on suit Paula Persimmon l’une des réalisatrices un peu comme si on réalisait un documentaire sur elle. La pauvre va devoir affronter la dure réalité : Riley grandit et ses envies de rêves viennent à changer. L’histoire se déroule alors qu’elle devient adolescente, avant l’arrivée des nouvelles émotions au quartier cérébral. Celui-ci n’est pas oublié et fait même quelques apparitions par-ci par-là. Comme un vrai studio, Paula est entourée d’acteurs et d’autres personnages qui l’aideront à réaliser ses rêves. Malheureusement, elle qui était douée pour les films innocents va apprendre la dure réalité : Riley n’en souhaite plus. Il va donc lui falloir innover, mais cela devient compliqué lorsqu’on a l’habitude de faire la même chose et que les goûts changent drastiquement. S’ajoute à cela le fait que son assistante de toujours va voler de ses propres ailes et laisser Paula tout gérer toute seule. Echec après Echec, elle perdra en crédibilité et devra s’allier à un autre personnage qu’elle n’apprécie pas vraiment. La pression des supérieurs est également bien présente, puisque Paula risque de perdre son emploi (et dans le monde de Vice Versa, ce n’est pas bon signe). Grâce à celui qu’elle détestait, elle va enfin retrouver un second souffle et va même empêcher sa supérieure de commettre un rêve qui pourrait bien traumatiser Riley a vie.
L’intrigue vue comme ça ne paraît pas très originale et c’est le cas, mais c’est sa mise en place et tous les petits trucs à côté qui la rendent génial pour moi. Comme le petit chien nommé Mélatonine comme l’hormone à l’origine du sommeil et qui provoque le sommeil de toutes les personnes qui le caresse (sauf Paula). Les réactions du quartier général sont aussi épiques que dans le premier film (ça me donne encore plus envie de voir le second). Le fait que les rêves à succès soient transformés en boules lumineuses comme les souvenirs et que la lumière perd en intensité au fur et à mesure que Riley l’oubli. Les réalisateurs les gardent comme trophées, mais ils sont éphémères car une fois oubliés, ils tombent en poussière. La manière d’aborder les différents genres de rêves aussi, chaque réalisateur à sa spécialité, action, horreur, innocent, amour… Enfin viennent les types, les rêves normaux, les rêves éveillés, le somnambulisme et le rêve lucide qui sont très bien introduits et menés. Les scénaristes fonctionnent au café et cela se comprend, ils n’ont qu’une journée pour faire plusieurs scénarios et espérer qu’ils plaisent. Ils n’ont pas vraiment de temps de se reposer et les décors sont toujours fait à la va vite, mais grâce à un filtre tout devient magique.
[...]
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Créée
le 24 déc. 2024
Critique lue 23 fois
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Jsuis peut etre biaisé parceque vice versa est de loin mon pixar préféré mais force est de constater que j'ai trouvé cette mini série vrmt réussi
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