Samouraï Jack par cityhunternicky
Samouraï Jack nous raconte l’histoire de jack, un samouraï détenteur du pouvoir de tuer le démon Aku. Au cours de la bataille qui les opposa, Aku envoya Jack dans le futur, dans un monde entièrement contrôlé par le mal.
Commençons tout de suite par le plus vilain : Ce que j’ai surtout retenu de la série, c’est son générique. Dans le reste, peu de choses tiennent car les univers changent à chaque fois, et seuls 3 personnages restent assez constants. Déstabilisant, surtout que pour la plupart, ce sont des robots sans âme mais aussi sans sentiments. On s’attarde à chaque épisode sur une histoire bien précise, mais au final ça reste toujours Samouraï Jack qui sauve tout le monde.
Il est charismatique le Jack mais son histoire, et donc 90% de ce qui constitue son personnage, est racontée dans le premier épisode. Pas de flash back intempestifs pour nous gâcher le visionnage, mais un personnage qui ne change alors jamais et donc une empathie très réduite sur l’unique centre d’intérêt constant entre les épisodes. Le début de l’animé est donc prenant, mais rapidement la lassitude s’installe et on ne cherche même plus les surprises éventuelles.
L’univers japonais est étonnamment très présent au milieu de cette modernité. Le sabre est prépondérant (normal pour une arme qui en plus est magique), les habits ainsi que les chaussures sont presque une religion, et rien ne pourrait gâcher la voie si exceptionnelle du samouraï et de son devoir ! Enfin de ses obligations issues de la période médiévale japonaise. Ça reste très bien respecté et plaisant, avec un contraste fort dans le monde futuriste.
Le style de l’animé est très prononcé. Formes géométriques, détails peu nombreux mais couleurs omniprésentes et variées, pour des décors et paysages pas récurrents. C’est pas moche et les combats sont bien faits mais on ira pas jusqu’à l’extase visuelle, qui ne compensera pas la faiblesse du reste. J’aurai même du mal à vous dire de vous accrocher à cet animé, car la fin n’existe pas et on aurait pu continuer indéfiniment à voir ses aventures.