J'ai beau chercher, chercher, chercher, je n'ai rien trouvé de plus enthousiasmant, de plus attendrissant, de plus poétique, de plus pur, de plus joli - attention, j'emploie ce terme en lui accordant toute sa noblesse - que cette série de 21 épisodes qui ferait retomber n'importe quelle personne ayant l'ombre d'un cœur en enfance.
Cette série est le chocolat chaud dont on a besoin l'hiver. Le chocolat chaud, mais aussi le plaid qui nous change en gros wrap humain, celui qui nous recouvre de la nuque aux orteils et dans lequel on se glisse en poussant des gémissements de félicité intenses.
Samuel, c'est aussi la glace aux deux parfums qu'on attend plus encore que l'été.
C'est la sonnerie de la récré qui retentit dans notre esprit, les minutes passées à fusiller du regard l'horloge pour qu'elle sonne la fin des cours/de la journée, c'est le goûter à partager, les prouesses qu'on s'inventait sans rougir, les peurs qu'on assumait, les mains qu'on se donnait en rang, deux par deux, l'aventure et la cantine, la course, la roue, le poirier et le foot, la rêverie, l'innocence, la naïveté, les possibles absolument impossibles à compter tant ils sont nombreux, la quête infinie, les superlatifs en pagaille, les premiers baisers, les premières amours, les premiers tout, les feux d'artifice brûlants tout dedans comme au dehors et cette envie si naïve de grandir quand chaque adulte tuerait pour avoir 10 ans un instant. Rien qu'un instant.
Samuel cristallise tout ça à merveille sans qu'on ait pu penser mériter le quart de ce que nous a offert Émilie Tronche.
Alors, merci pour ça et bravo mille fois