Une famille ordinaire quitte la capitale pour s'installer à la campagne.
Leur vie paisible est soudainement chamboulée par une communauté religieuse. Cette rencontre marque le début d'une longue descente aux enfers.
Que cache cette paroisse mystérieuse? Qu'adviendra-t-il de cette famille?
Les dramas regorgent de perles en tout genre au thème singulier (il n'y a pas que les romances à l'eau de rose ou des sujets bateaux mille fois vu et revu).
« Save Me » en fait parti, et sort des sentiers battus en abordant la folie religieuse dans toute son horreur aka les sectes.
Le ton est donné avec une atmosphère angoissante palpable dès le premier épisode. L'histoire décortique avec brio cette machine terrifiante de destruction massive par le biais d'une emprise psychologique savamment étudiée. Elle montre les faiblesses de l’humain, ce désespoir qui nous affaiblit mentalement et nous pousse à l’inexplicable, les travers d’une société où certains mouvements religieux restent intouchables grâce à leur richesse, en pointant du doigt la corruption.
Heureusement, tout le monde n'est pas dupe. Une lueur d'espoir se présente ... C’est là où réside une partie de l’intrigue. Le tout est mené brillamment par des acteurs époustouflants (on retrouve une belle brochette de têtes connues), mention spéciale à un trio de tête : le gourou abominable, l’héroïne et son père. Chacun joue son rôle à la perfection avec une immense justesse et crédibilité, je n’ose imaginer l’extrême difficulté d’incarner de tels bourreaux ou à l'inverse, des personnages souffrant de tortures psychologiques. Chapeau au casting.
Quelques situations tirées par les cheveux viennent gâcher une mise en scène orchestrée sans la moindre fausse note (ou presque). Les décors sombres sont d'un réalisme déroutant, avec une bande son efficace.
Pour ma part, les épisodes ont défilé à vive allure, j’en suis ressortie secouée.