Raffiné. Si je devais juxtaposer un mot à côté de cette série - que dis-je, cette œuvre ! - c'est bien cela : le raffinement. Scénario impeccable, photographie grandiose : recherchée, mais jamais baroque. Okay, c'est vrai, je me demandais un peu au début quel était le cap. Mais cette question s'est rapidement évaporée (c'est un peu grâce à mon outie).
Le jeu est bon, c'est simple, c'est beau. c'est profond, c'est original, c'est flippant, c'est relaxant, c'est crispant. Ça ma rappelle l'aliénation des grosses boîtes. Et des petites. J'en veux encore. Je regarde la barre de progression quoi il ne me reste plus que ça à voir avant la fin de l'épisode ? L'impression d'avoir une excellente friandise en bouche, qu'on adore laisser fondre, mais pas trop parce qu'après y'en a plus (hein, quoi ?)
La simplicité des scènes me rappelle un peu Bienvenue à Gattaca mais - oui je tape cet avis sous l'emprise d'une dissociation encore trop fraîche - j'ai l'impression que ça va plus loin. J'adore ce rétro futurisme, j'adore tous ces dispositifs optiques et composants électroniques actifs destinés à afficher des signaux ou images vidéo analogiques. Effet de mode vintage ? Et si tout cela participait effectivement à l'atmosphère pesante de cette pépite ?