En héritage, mal des mères et tourments des filles. Entre mots à vif de la violence et l'écriture de la douleur, la peau est un palimpseste.série, pleine d'étrangeté et de mélancolie. La peau de Camille Preaker m’a fait penser au palimpseste , car elle est comme un manuscrit dont on a fait disparaître les inscriptions pour en écrire de nouvelles, par destruction et reconstruction successive , tout en gardant l'historique des traces anciennes. Ce sont les traces de la mémoire, de l’histoire transgénérationnelle , des cicatrices de traumas , des effractions du corps, qu’il s’agisse des nécessaires inscriptions identitaires dans la chair des maux qui ne peuvent se dire en mots ou d’un moyen pour elle de se sentir vivante. Cette série lente à se mettre en place m’a fascinée dans ses thématiques : la psychopathologie de la mère que j’avais deviné assez vite et ces mises en « en abyme » comme cette maison de poupées